Résumé de la 4e partie n En chemin, Ali rencontre une laie et un aigle affamés auxquels il porte secours. Ceux-ci lui remettent des objets qu'il utilisera s'il a besoin d'aide. Il regarde la plume que l'aigle lui a donnée et il se dit. — A quoi cela va-t-il me servir ? Mais il ne jette pas la plume. Il la met avec la patte de fourmi et la touffe de poils de laie. Il continue sa route. Le pays des génies est encore loin, mais il sait qu'il doit se montrer patient. Un jour, il s'arrête pour faire une pause. Il remarque une ruche accrochée à un arbre et il s'en approche dans l'espoir de récolter un peu de miel. Mais la ruche est vide et les quelques abeilles qui s'y trouvent agonisent. — Abeilles, dit-il, que vous arrivent-ils ? Une abeille, la reine, lève l'aile, mais elle est trop faible pour voler. — Hélas, nous allons toutes mourir de faim ! — Vous n'avez plus de miel pour vous nourrir ? — Hélas, il ne reste plus rien, les hommes ont tout pris ! Une fois de plus, il est ému par la situation de ces bêtes en détresse. — Attendez-moi ! Il selle son cheval et se rend à la ville la plus proche. Il achète plusieurs pots de miel et revient jusqu'à la ruche. — J'ai ce qu'il vous faut ! Et il donne le miel aux abeilles. Celles-ci, à l'odeur du miel, reprennent vie. Elles se jettent dessus et en mangent à satiété. La reine se met à voler autour d'Ali. — Tu nous a rendu la vie ! — Je suis heureux de vous avoir aidées ! Au moment de quitter les abeilles, la reine lui remet une aile. — Prends ! si un jour, tu as besoin de nous, brûle cette aile, aussitôt, les abeilles accourront à ton secours, là où tu te trouves ! Il remercie la reine et il s'en va. il regarde l'aile et sourit. — A quoi cela peut-il me servir ? Mais comme la patte de fourmi, la touffe de poils de laie et la plume de l'aigle, il la garde, au fond de sa poche. Il poursuit son chemin, vers le royaume des djinns. Il passe devant un lac et entend des cris étouffés, provenant des roseaux. — Toi qui passes par là, secours-moi ! — Qui appelle à l'aide ? demande Ali. — C'est moi, je suis un djinn, on m'a enfermé dans un roseau, libère-moi ! Ali se dit qu'il approche du pays des génies. Il se dit aussi que ce génie pourrait lui être utile. Il repère le roseau et en débouche l'extrémité. Le djinn en sort aussitôt. — Tu m'as sauvé ! Il se coupe un ongle et le lui donne. — Prends ! Si un jour tu as besoin de moi, brûle cet ongle, j'arriverai aussitôt ! Ali prend l'ongle et continue sa route. (à suivre...)