Nouveauté n Cet ambitieux projet qui «ne pourra pas être réalisé rapidement», offrira «plus d'esthétique aux quartiers de la capitale» «Des études sont en cours de réalisation» et des réunions «se tiennent depuis six mois entre des responsables de Sonelgaz et de la wilaya d'Alger pour discuter de ce projet relatif à un réseau sous-terrain de câbles de distribution d'électricité au niveau de la capitale», a affirmé en substance Kedour Kedouri, directeur de la distribution d'électricité et de gaz de Belouizdad, en marge des portes ouvertes organisées sur les dangers liés à l'utilisation du gaz naturel. Précisant qu'il s'agit d'un projet «ambitieux qui ne peut pas être réalisé rapidement», M. Kedouri a indiqué que «ce futur réseau souterrain offrira notamment plus d'esthétique aux quartiers de la wilaya d'Alger». Sur un autre plan, il a souligné que sa direction qui relève de la Société de distribution de l'électricité et de gaz d'Alger (SDA), une filiale de Sonelgaz, compte investir, sur ses fonds propres, 280 millions de dinars pour la mise en place d'un «réseau souterrain de secours» de distribution de l'électricité d'une longueur de 15 km, et qui reliera certains quartiers d'Alger-Centre à des «postes sources», comme celui d'El Hamma. Selon M. Kedouri, ce réseau qui devra être réalisé avant le début de l'été «permettra de prendre le relais du réseau déjà existant en cas d'incidents ou de surconsommation». S'agissant de l'activité gaz, le directeur de la distribution d'électricité et de gaz de Belouizdad a fait part du lancement, à la fin 2009, d'un projet de restauration du réseau des communes d'Alger-Centre et de La Casbah dans le but d'augmenter les quantités distribuées et repérer plus rapidement les fuites. Doté d'une enveloppe de 380 millions de dinars, le projet consiste à remplacer les anciennes conduites en fonte, datant de l'époque coloniale, par de nouvelles en polyéthylène sur une longueur de 70 km. Long de 751,517 km, le réseau géré par la direction de distribution d'électricité et de gaz de Bélouizdad avait commencé à être restauré en même temps que celui des autres communes de la capitale au début des années 1980. Pour ce qui est du montant des factures impayées, M. Kedouri a relevé qu'il avait atteint 1,254 milliard de dinars à la fin décembre 2009, dont 750 millions incombent aux administrations et institutions publiques et le reste à des particuliers.