«La célébration du Millénaire d'El-Atteuf en 1996 était une première grande occasion de lancer le plan de sauvegarde des ksour d'El-Atteuf puis de Ghardaïa. Un travail colossal a été réalisé en collaboration avec tous les services concernés», s'est félicité Hocine Nemmour. Il a précisé que l'idée a germé pour aller vers d'autres niveaux de qualité et surtout vers l'aspect juridique en matière de mise en œuvre à l'initiative de la direction de l'urbanisme – une première en Algérie. Des opérations de sauvegarde ont été inscrites dans le cadre d'un Plan d'occupation des sols (pos), un instrument légal d'urbanisme, opposable au tiers et approuvé par le ministère de l'habitat. De là, il y avait d'autres inscriptions au profit d'autres ksour qui ont tous été couverts par les anciens instruments en tant que pos, comme celui de Beriane qui a été classé patrimoine national en 2001, suivi de Bounoura en 2002. Nous avons donc acquis une expérience considérable confirmée par des experts de l'Unesco», a-t-il repris. Interrogé sur la loi du patrimoine, il a affirmé qu' «elle a instruit un nouvel instrument d'étude et de maîtrise d'œuvre et de restauration des monuments et sites historiques dont le Plan permanent de sauvegarde et de mise en valeur des secteurs sauvegardés (ppsmvss). Car le patrimoine est fédérateur pour les programmes de développement, les institutions, les partenaires et tous les acteurs concernés».