Initiative n Une politique éditoriale est mise en place par le Cnrpah en vue de redynamiser la recherche scientifique. Outre l'organisation de colloques et séminaires, le Centre national de recherche en préhistoire, anthropologie, et histoire (Cnrpah) s'est assigné comme nouvelle mission la mise en place d'une politique éditoriale visant à développer un vaste programme de publications scientifiques. Cette initiative, qui sera prochainement menée par des spécialistes, a pour objectif d'encourager la recherche, la réflexion et le débat scientifique dans les différents domaines concernant des disciplines, à savoir l'histoire, la préhistoire et l'anthropologie, toutes relevant des sciences humaines. «La politique éditoriale que nous comptons mener est ambitieuse et toutes nos publications seront sur notre site (www.cnrpah.org)», a indiqué Slimane Hachi, directeur du Cnrpah. Et d'ajouter : «Cette entreprise mettra en exergue l'importance de ce travail documentaire et des ouvrages et périodiques du centre ainsi que leur apport scientifique.» A noter que, outre le projet de publication, la revue Libyca reparaîtra, selon le premier responsable du Cnrpah, durant le premier semestre 2010. «Elle (la revue) reparaîtra sous une nouvelle forme», dira Sliman Hachi, et de reprendre : «Elle aura, au début, une régularité annuelle avant de devenir semestrielle.» Il a en outre ajouté qu'au cours de cette année, «le centre publiera sous forme papier et sous forme numérique (sur le site du centre) un billet régulier qui rendra compte des missions de terrain de l'institution, de l'état d'avancement des recherches et qui reviendra sur les réunions et colloques scientifiques tenus».Ainsi, le bulletin comprendra un contenu léger et aéré et beaucoup d'illustrations, et ce, afin de susciter l'intérêt des lecteurs, notamment des chercheurs et universitaires. Le directeur du Crnpah fait savoir ensuite : «Notre institution compte également réaliser des courts métrages (des documentaires) d'une durée allant de 13mn à 26mn autour de la préhistoire et du patrimoine immatériel. Et de rappeler que «le Cnrpah a déjà réalisé des documentaires sur les bijoux de Beni Yenni, sur le site de Tipasa et sur une fouille actuellement en cours». Outre la politique éditoriale, le Cnrpah planche sur une opération consistant à collecter des enregistrements sur les différents aspects du patrimoine immatériel. Ainsi, «nous avons aussi une opération d'enregistrements vocaux du patrimoine littéraire, essentiellement poétique d'auteurs algériens et maghrébins des 17e, 18e, 19e et 20e siècles et les textes seront lus par des voix radiophoniques connues», souligne-t-il. Toutes ces activités et projets visent à inscrire le Cnrpah dans une dynamique durable en vue de multiplier et de stimuler les recherches en sciences humaines. Et aussi à faire de cette institution un lieu de débat et de partage d'expériences. A noter enfin que le Cnrpah dispose d'une école doctorale d'archéologie. Cette école accueille essentiellement des étudiants licenciés en archéologie qui veulent préparer un magistère puis un doctorat dans le même domaine. Elle est co-organisée par l'université de Guelma, l'université de Tlemcen et le Centre national de recherches préhistoriques, anthropologies et historiques avec un partenaire étranger, l'université d'Aix-en-Provence.