Dépassements n La plupart des infractions à la législation forestière constatées en 2009 dans ladite wilaya ont trait à des constructions illicites érigées sur le domaine public des forêts. «Sur les 32 atteintes à la loi régissant le secteur (toutes natures confondues) relevées par les agents de la police forestière, 16 ont concerné des constructions illicites sur des terres attenant aux cantons forestiers de la wilaya», a indiqué le chargé de la gestion, des études et des programmes, à l'administration des forêts, qui a fait remarquer que «l'ensemble des contrevenants ont fait l'objet d'un P-V de constatation, transmis à la justice». Pour dissuader ces pratiques frauduleuses préjudiciables au patrimoine forestier, ce responsable a estimé «impératif d'amender les dispositions pénales de la loi relative au régime général des forêts, dans le sens de l'affermissement de l'aspect dissuasif de tout récalcitrant». Parmi les autres mesures préconisées pour la protection des richesses forestières, l'administration locale du secteur souhaite, selon la même source, «le renforcement, par un apport supplémentaire en effectifs, de la présence sur le terrain des éléments du corps technique, ainsi que la révision du découpage territorial par la création d'au moins deux nouvelles circonscriptions forestières à Larbaâ Nath Irathen et Draâ El-Mizan, qui viendront s'ajouter aux quatre existantes». Les autres atteintes à la législation forestière constatées durant la période considérée, sont relatives aux coupes illicites de bois, colportage des produits ligneux (bois et liège) et creusement de puits sans autorisation. Les deux premiers délits ont fait l'objet d'une saisie, par les agents forestiers, du matériel utilisé pour ces activités (tronçonneuses et tracteurs), relève-t-on de même source. «Le meilleur moyen de protéger la forêt des multiples prédateurs est d'impliquer les riverains en les ciblant, entre autres, par des programmes spécifiques de développement, en leur donnant la priorité dans l'embauche dans des chantiers sylvestres, en leur accordant des amodiations (locations) sur des terres relevant du domaine public des forêts, pour leur permettre de pratiquer des cultures, le pâturage et l'apiculture, sans compter la mise à leur disposition de quantités de bois pour leurs besoins», a assuré le chargé des programmes à la Conservation locale des forêts.