Résumé de la 16e partie n Sadjia ne veut pas rentrer avec son beau-père et aller vivre avec sa belle-mère et ses belles-sœurs. Mais Mourad la persuade d'accepter. Elle revient avec son cabas. Tahar se montre de nouveau ironique. — Alors, dit-il à son fils, tu es parvenu à la persuader de rentrer ? — Elle sera mieux avec vous ! Mohammed, le frère de Sadjia, intervient. — Nous serons aussi heureux de vous avoir près de nous ! — C'est ça, tu pourras rendre visite à ta famille ! Il prend Mourad par l'épaule. — Toi, on va te laisser ! Bien sûr, n'essaye pas de monter dans ton immeuble ! — Non, bien sûr… Il met la main à la poche et lui remet une liasse de billets de banque. — Tu ne dois pas avoir de l'argent sur toi… Sadjia intervient. — J'en ai pris, moi, je vais lui en donner ! Elle cherche son sac. Tahar l'arrête. — Garde ton argent ! Tu en auras besoin plus tard, n'oublie pas que ton mari est au chomâge… Sadjia lui répond avec hostilité. — Moi, je travaille… — Tu devras t'arrêter, pendant un certain temps… Il regarde de nouveau son fils. — Alors, au revoir ! Prends soin de toi ! Les enfants s'approchent de leur père. Il leur caresse les cheveux. — Soyez sages… Ils se jettent dans ses bras. — Viens avec nous ! — Non, ce ne serait pas raisonnable ! il faut que quelqu'un reste ici… Comme ça, nous aurons un nouveau logement ! — Alors je reste avec toi, dit Tarik ! — Non, non, tu dois aller avec ta mère et ta sœur… — Et l'école ? Tu sais, on m'a dit qu'elle est encore debout ! Les camarades vont s'y rendre… On me portera absent ! — Ce n'est pas grave, je passerai parler à ton directeur ! — Papa… — Ne discute pas… Le garçonnet ne dit plus rien. Il embrasse son père. — On y va ! dit Tahar. — Je vous accompagne jusqu'à la voiture… Il va avec eux. Nouveaux adieux. — Dès que les autorités nous aurons recensés, je vous rejoindrai ! — On reviendra, chez nous ? demande, en pleurnichant Meriem. Il lui tapote la joue. — Bien sûr ! (à suivre...)