Résumé de la 41e partie n Mourad est incommodé par Nadir. Il le remercie d'avoir soigné sa fille, mais il n'apprécie pas qu'il ramène sa femme. Le déjeuner est lugubre. Tahar, le père de Mourad, essaye de dérider la situation. — les enfants se plaisent bien, ici, dit-il. Il regarde Tarik. — toi, ça te plairait bien de rester vivre, ici ! — oui, dit Tarik. Le jeune garçon baisse la tête. — et toi ? dit-il à Meriem. — moi, dit la fillette, je voudrais retourner chez nous ! Taos, la grand-mère, ricane. — mais ton chez-toi est détruit ! — nous aurons une autre maison ! — mais, là, il va falloir attendre ! La fillette regarde son père. — nous allons rentrer chez nous, papa ? Nadir est gêné. — bien sûr, mais il va falloir encore patienter… Omar, le frère de Mourad, intervient. — tu t'es fait recenser ? — oui, j'ai eu une tente… Mais on ne tardera pas à donner des logements… Il y a des bâtiments neufs, non loin de chez nous. — alors, nous ne changerons pas de quartier ? dit Tarik, le cœur battant. — j'espère que non ! Il regarde sa sœur. — tu vois, nous allons retourner chez nous ! Taos ironise. — vous allez retourner chez vous, c'est sûr ! (elle regarde Sadjia). Toi aussi, tu dois être contente ? Sadjia comprend que sa belle-mère cherche à la provoquer. Elle ne répond pas. — aie au moins la politesse de me répondre, dit Taos. — c'est sûre qu'elle doit être contente de repartir, dit sa belle-sœur Nouara. comme ses enfants, elle n'apprécie pas d'être avec nous ! Meriem éclate. — c'est parce que vous n'arrêtez pas de nous faire des reproches depuis que nous sommes ici ! — Mauvaise langue, dit Taos, tu es comme ta mère ! — c'est toi qui es mauvaise, toi et tes filles ! — holà, holà, dit Tahar, c'est ainsi que tu parles à ta grand-mère ! — tu ne dis rien ? dit Taos à Mourad. — si elle n'était pas malade, je l'aurais giflée, va dans ta chambre, je viendrai te voir après. Meriem se lève. Sadjia se lève aussi. — Toi, tu restes, dit Mourad. — je vais avec ma fille !