Résumé de la 28e partie n Sadjia et Nadir, le temps d'une halte sur la route, se parlent. Autrefois, il voulait l'épouser mais il est parti faire ses études à l'étranger. Il s'arrête sur le seuil de la maison. — tout le monde descend ! Les enfants et Sadjia descendent. — merci, dit-elle. — au fait, je ne t'ai pas dit que je suis médecin à l'hôpital… si tu as besoin de quelque chose, pour toi ou les enfants, passez me voir ! — je n'y manquerai pas ! Il s'en va. elle sonne à la porte. c'est son beau-père qui lui ouvre. — c'est maintenant que tu rentres ? — il n'est que dix-neuf heures ! — ici, tu n'es pas en ville, les femmes n'entrent pas aussi tard ! — Excusez-moi. — ici, il faudra se montrer discret. Sa belle-mère ne se montre pas plus accueillante. — il faut respecter les coutumes locales ! — je n'ai rien fait de mal ! Elle pointe vers elle un index menaçant. — toi, tu as toujours le dernier mot ! Ses belles-sœurs arrivent. — tiens, tu es de retour ! dit Nouara. — on croyait que tu allais rester chez ta mère ! Sadjia regarde sa belle-sœur avec hostilité. — j'aurais été heureuse de rester ! — toi, tu es insolente! Sa belle-mère, qui arrive, l'attaque à son tour. — tu aurais dû rester… Tu dois savoir que tu n'es pas attendue… les enfants, oui… Sadjia, qui ne cherche pourtant pas l'affrontement, ne peut s'empêcher de répondre. — je sais que je ne suis pas la bienvenue ! Mais j'ai été forcée de venir ! je vais appeler Mourad et lui dire de venir me chercher. Elle descend, décidée à appeler son mari. Taos se met à crier. — elle va appeler son mari ! Le beau-père, Tahar, accourt. — que se passe-t-il ? — elle veut rentrer, elle veut faire venir son mari ! crie Taos. — c'est elle et ses filles qui veulent me chasser! Elle vient de me dire qu'elle ne voulait que son fils et ses petits-enfants ? C'est ma faute si je suis ici ? Elle éclate en sanglots. Tahar se met en colère. — toi, va dans ta chambre, dit-il à Sadjia, quant à toi et tes filles, j'ai quelque chose à vous dire ! (à suivre...)