Vote n Les participants au 9e congrès du FLN ont plébiscité, hier soir, Abdelaziz Belkhadem au poste de secrétaire général du parti pour un deuxième mandat. Le 9e congrès du parti a également adopté à l'issue de la séance du soir les bilans financier et moral présentés par M. Belkhadem. Il a été procédé, lors de la même séance, à l'installation de la commission de validation de la qualité de membre, qui présentera ultérieurement son rapport, dans l'attente de l'installation des autres commissions prévue pour la soirée d'hier ou ce samedi matin. Pour rappel, Belkhadem a été élu en 2005 lors du 8e congrès du parti au poste de secrétaire général de l'instance exécutive du FLN. Dans la matinée, le secrétaire général du FLN avait appelé la France dans son discours d'ouverture du congrès, tenu le jour de la célébration du 48e anniversaire de la fête de la Victoire (le 19 Mars), à présenter ses excuses officielles à l'Algérie et à reconnaître ses crimes commis contre le peuple algérien lors de la colonisation. Belkhadem a, dans son allocution, passé en revue les problèmes vécus par le parti et surmontés par ses militants auxquels il s'est adressé pour les appeler à mieux se mobiliser pour relever les défis au profit du développement du pays et assurer l'étape «après pétrole». Il a insisté sur l'égalité sociale pour une concrète prise en charge des préoccupations du peuple algérien et a affirmé que son parti en matière de pratique politique ne permet aucune exclusion. «Nous avons corrigé nos erreurs sans complexes», a-t-il déclaré. Il a dénoncé le phénomène du marchandage des voix, appelant à combattre ces agissements et la corruption. Il a applaudi l'amélioration de certaines conditions de vie des Algériens dont l'augmentation des salaires, «les tabous concernant le gel des salaires sont cassés». Le 1er responsable du FLN a rendu hommage au rôle joué par le FLN lors des dernières échéances électorales et sa contribution à la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, la révision de la Constitution et l'Alliance présidentielle. Les travaux s'étaient donc ouverts le matin sous la présidence de Abdelaziz Belkhadem, avec la participation de plus de 3 500 délégués. Le congrès devra approuver le retour aux anciennes appellations des structures du parti, à savoir le bureau politique, le comité central et le secrétaire général du parti. Près de 1 080 délégués, parmi eux des jeunes et des femmes, assistent aux travaux de ce congrès qui prend fin demain dimanche. En tant qu'élus des mouhafadhate du parti, aux côtés de 1 594 autres représentants des kasmas exécutives, des élus du parti dans le Parlement, des secrétaires de mouhafadhate, de membres du gouvernement et d'une liste nationale élaborée par le secrétaire général, comptant entre 150 et 200 délégués ainsi qu'une cinquantaine de délégués représentant la communauté nationale établie à l'étranger. Des membres du gouvernement, des personnalités nationales, parmi lesquelles l'ancien président de la République, Chadli Bendjedid, et des invités de pays étrangers dont le président de la République arabe sahraouie démocratique, Mohamed Abdelaziz, ont assisté à l'ouverture de ce congrès. L'hommage de Winny Mandela n La séance de la soirée d'hier a été marquée par l'intervention de Mme Winny Mandela, épouse du célèbre militant, Nelson Mandela, qui a rendu un vibrant hommage au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui, à l'époque où il était ministre des Affaires étrangères, a apporté un «appui et un soutien indéfectibles» à l'ANC (le parti du Congrès africain) dans sa lutte contre l'apartheid. Elle a, en outre, mis en exergue le rôle de l'Algérie qui, a-t-elle dit, a libéré le nord de l'Afrique tout entier du joug colonial et a pleinement contribué à la libération de tout le continent africain.