Résumé de la 23e partie n Dans la voiture de son frère qui la ramène chez ses parents, Sadjia éclate en sanglots : elle ne veut pas rester chez ses beaux-parents. Elle veut retourner chez elle. Le village des parents est à une demi-heure de route du village des beaux-parents. Mohammed se retourne vers les enfants. — nous arrivons ! — c'est là que maman est née ? — vous ne vous rappelez plus notre village ? dit l'oncle. — moi, un peu, dit Tarik. — moi, non, dit Meriem. — voilà longtemps qu'ils ne sont pas revenus au pays, dit Sadjia. — Eh bien, dit Mohammed, c'est l'occasion de découvrir nos villages ! Il s'arrête devant une maison. — nous sommes arrivés ! Ils descendent. D'une fenêtre quelqu'un les a vus. «Ils arrivent ! Ils arrivent !» Aussitôt un jeune homme ouvre la porte. — Tante Sadjia ! — c'est Lyès ? demande Sadjia. — oui, c'est bien lui, dit Mohammed. Il a bien grandi, n'est-ce pas ? — ah, oui, c'est un homme ! Elle enlace son neveu. — entrez, entrez, dit Mohammed. Ils entrent. Une jeune femme vient à la rencontre des nouveaux arrivants. C'est Razika, la femme de Mohammed. Les deux femmes tombent dans les bras l'une de l'autre. — Razika, nous avons tout perdu ! — l'essentiel est que vous soyez vivants ! Puis, c'est Baya, la mère de Sadjia qui arrive, appuyée sur une canne. — ma petite ! — maman ! Elle se jette dans ses bras et éclate en larmes. Baya prend ensuite les enfants dans ses bras. — mes petits ! Elle pleure avec eux. — nous avons tout perdu ! — mais vous êtes vivants, tout le reste peut se récupérer ! Sadjia est plus loquace que chez ses beaux-parents. Elle raconte dans le détail le séisme. — Mourad est donc resté, dit Baya. — oui, on va recenser les sinistrés pour les reloger ! Baya sourit. — tu vois, vous aurez un autre logement ! — je l'espère… mais cela risque de prendre du temps ! — il faut savoir se montrer patiente, ma fille. Sadjia secoue la tête. — je ne sais si je vais tenir longtemps avec mes belles-sœurs et ma belle-mère ! (A suivre...)