Résumé de la 100e partie n Le djinn consent à remettre un troisième objet magique au bûcheron : une bourse qui lui donnera chaque jour une pièce d'or. En échange, il veut prendre sa fille. Le bûcheron montre la bourse à sa femme et lui explique son usage. — Nous sommes riches ! Mais le bûcheron ne partage pas son enthousiasme : le djinn va bientôt se manifester et prendre sa fille ! Il ne dit rien ni à sa femme ni à sa fille, mais il guette avec angoisse les changements de temps. Le djinn l'a averti qu'il apparaîtra un jour de tempête, dans les éclairs et le tonnerre. Les jours passent et le bûcheron oublie le djinn. Il est devenu riche et vit dans une belle maison. Ce soir-là, le ciel s'est brusquement couvert et la tempête s'est levée. Le tonnerre s'est mis à rouler son bruit infernal et les éclairs illuminent le ciel. C'est alors qu'on s'est mis à frapper à la porte. Aïcha va demander qui vient là par ce temps d'orage. — Je suis un mendiant. Donnez-moi un morceau de pain, pour l'amour de Dieu ! La jeune fille — qui n'est plus une enfant —, va chercher un morceau de pain et, sans rien dire à ses parents, ouvre la porte. Il n'y a personne, mais un tourbillon la saisit et elle est aussitôt emportée dans les airs. Le père a vu Aïcha ouvrir la porte, et comme elle ne la referme pas, il se lève. — Aïcha, tu vas te mouiller ! Mais il n'y a plus de Aïcha et il se rappelle alors le djinn ! Aïcha est transportée dans le royaume du djinn. Il l'emmène dans son palais et, toujours sous la forme d'un tourbillon, il lui révèle son identité. «Je veux faire de toi ma femme, mais tu dois faire le serment de ne pas me voir, car autrement tu causerais ma perte ! Le soir, quand il fera sombre, je viendrai te rejoindre et je partagerai ta couche.» — Je ne verrai donc jamais mon époux ? — Si, mais il faut une période, puis j'apparaîtrai à tes yeux tel que je suis ! En attendant, je mets à ta disposition des domestiques qui satisferont le moindre de tes désirs ! Il la laisse et ne la rejoins que la nuit, quand il fait noir. Dans le palais où elle vit désormais, Aïcha est heureuse. Des centaines de domestiques la servent. Elle dispose des plus belles robes du monde, de bijoux, elle mange les plats les plus raffinés. Le soir, elle va dans sa chambre où l'attend un lit à baldaquin le plus moelleux qui soit. Elle éteint les lumières et se glisse dans les draps. C'est alors que le djinn apparaît. — Aïcha, dis-moi, trouves-tu tout ce dont tu as besoin ? — Oui, monseigneur ! — Les serviteurs que j'ai mis à ton service, te servent-ils fidèlement ? — Oui, monseigneur ! — Alors, tu es heureuse ? — Oui, monseigneur, je suis très heureuse ! — Alors, moi aussi, je suis heureux ! (à suivre ...)