InfoSoir : Quel bilan faites-vous de la troisième édition du salon des centres d'appels ? M. El-Ouahdoudi : Nous sommes très satisfaits de la tenue de cette édition qui a montré la vitalité du secteur. Cette édition a également montré que le secteur, qui a moins de quatre années en Algérie, a avancé à pas de géant, car nous avons près de 37 centres d'appels référencés, mais aussi beaucoup de demandes pour la création de nouveaux centres d'appels. En outre, nous sommes satisfaits car la qualité des conférences et des visiteurs a été conforme à nos attentes. Tout cela montre que désormais l'Algérie s'inscrit parmi les marchés prometteurs des centres d'appels. Que tirez-vous de cette édition ? Elle nous a permis de tirer des conclusions, à savoir la nécessité de professionnaliser le secteur que ce soit en terme de formation ou de qualité pour que la destination Algérie ne soit pas seulement synonyme de coûts, mais aussi de qualité. La deuxième conclusion, est que le marché algérien est encore vierge, mais il va se développer en même temps que la notion de client. Cela va amener les entreprises et les administrations à investir dans les centres d'appels non seulement pour valoriser la relation client, mais aussi pour retenir le client. Quel soutien peuvent apporter les autorités pour le développement de ce secteur ? Les autorités algériennes ont parfaitement joué leur rôle en ce qui concerne la réglementation des centres d'appels, mais aussi le coût des télécommunications. Mais actuellement nous attendons des autorités un soutien pour ce qui est de promouvoir le secteur de la relation client au niveau national et international, et c'est ce qui est déterminant pour nous, car les pouvoirs publics ont la capacité d'influencer les grandes entreprises étrangères afin qu'elles viennent investir en Algérie. *Directeur de Sira Algérie, organisateur du troisième salon des centres d'appels.