Le secteur des centres d'appels, nouvellement introduit dans la sphère des télécommunications au pays, sera doté dans les mois à venir d'un observatoire national. C'est ce qu'a indiqué le Directeur général de la SIRA Algérie-agence de communication de droit algérien-Mohamed El Ouahdoudi, hier, en marge de la 3e édition du Salon algérien des centres d'appels et de l'externalisation (SACA), tenue ces deux derniers jours à l'hôtel Sheraton d'Alger. « Une demande d'aide portant création d'un observatoire national des centres d'appels sera déposée dans les prochains jours au ministère des PME », a souligné le Dg Ouahdoudi qui estime l'enveloppe nécessaire pour le projet à deux (02) millions de dinars : «C'est une enveloppe modeste», a-t-il commenté. L'observatoire en question servira, explique l'interlocuteur, de banque de données propres au secteur des centres d'appels en Algérie et de mettre ces derniers au diapason des normes modernes suivies dans le domaine. Au cours de cette manifestation, des conférences portant sur le domaine des télécommunications, en particulier les centres d'appels ont été animées par des experts algériens et étrangers. Le Directeur qui souligne l'existence, au pays, de 30 centres d'appels agréés par l'ARPT, dira que « l'édition de cette année a été axée également, et en concertation avec des partenaires locaux et étrangers, sur les modalités de spécifier l'activité des centres d'appels en Algérie». Cependant, même si ce secteur demeure loin des avancées connues dans des pays voisins (Maroc et Tunisie), le paysage des centres d'appels est, indique-t-on, en constante progression au pays. Pour le Directeur, « ce domaine est devenu, en peu de temps en Algérie, un secteur économique à part entière avec son statut et ses spécificités». «On ne peut pas reculer. Nous avons entrepris des engagements et les centres d'appels doivent aller de l'avant en Algérie», insiste encore le Dg Ouahdoudi. Les volets formation et diversification des activités des centres d'appels sont les deux facteurs «phare» capables de faire hisser le domaine en Algérie, précise-t-il. En ce sens, il souligne la nécessité d'investir dans l'ensemble des segments de ce secteur qualifié de créateur d'emplois. «Les rares échecs qu'a connus ce domaine en Algérie ne sont pas une référence, puisque, dans une économie de marché ouverte, ce genre d'échecs se signalent. Généralement on trouve des intrus qui n'ont rien à voir avec le domaine, d'où la nécessité, voire l'urgence de donner la priorité aux compétences pour y investir », ajoute le Dg Mohamed El Ouahdoudi.