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1934 : L'Egypte a été la première
Publié dans Info Soir le 10 - 04 - 2010

Après la première édition qui a rassemblé 13 nations seulement, en 1930, en Uruguay, la seconde édition, en 1934, a connu l'application des tours préliminaires afin de ne retenir que 16 participants parmi les 30 engagés. Et d'ailleurs, lors de cette épreuve qu'abrita l'Italie mussolinenne, un premier pays arabe a failli y prendre part, c'est la Palestine, éliminée lors des préliminaires par l'Egypte (1 à 7 et 1 à 4) qui deviendra la première nation africaine et arabe à participer à une phase finale, qui s'est déroulée du 27 mai au 10 juin 1934. Pour cette phase finale, huit stades sont construits ou rénovés, dont l'enceinte portant le nom de Mussolini à Turin (70 000 places). Mais c'est à Naples, au stade Giorgio-Ascarelli et devant 9 000 spectateurs que les Egyptiens se voient éliminés par la Hongrie sur le score de (2 à 4), alors qu'à la mi-temps les deux équipes étaient à deux partout après le doublé signé Abderahmane Fawzi, en l'espace de quatre minutes (35' et 39'). Les Egyptiens succomberont en seconde période suite à deux buts signés Vincze (53') et Toldi (61'). Pour la petite histoire, les Pharaons vont attendre l'édition italienne de 1990, soit 56 ans après, pour décrocher leur seconde et dernière qualification en Coupe du monde. En 2009, malgré son statut de double champion d'Afrique (2006 et 2008), avant un troisième d'affilée en 2010, l'Egypte n'a pu accéder à son rêve de participer à la première Coupe du monde organisée sur le continent à cause d'une vaillante sélection algérienne qui lui a barré la route lors des éliminatoires dominés par les Fennecs et surtout ce match d'appui historique à Khartoum (0 à 1). L'Egypte devra donc patienter encore jusqu'à la prochaine édition qui aura lieu au Brésil en 2014 pour espérer figurer dans le gotha du foot mondial, mais sans la génération des Aboutrika, Gomaâ, Al-Hadry et autre Abdrabo.
1970 : Le Maroc, prend le premier point l Pour décrocher son ticket qualificatif et permettre à l'Afrique de revenir en Coupe du monde, le Maroc s'est qualifié lors du tournoi préliminaire face au Sénégal (1 à 0, 1 à 2 et 2 à 0) avant d'écarter la Tunisie (0 à 0, 0 à 0 et 2 à 2). Lors du tournoi final, les Lions de l'Atlas surclassent le Nigeria et le Soudan et vont marquer le premier but d'une équipe africaine et arabe par l'intermédiaire de Mohamed Houmane qui ouvre la marque face à la République fédérale d'Allemagne (RFA) avant de s'incliner deux à un, avec une réalisation de Seeler et une seconde de Müeller. Les Marocains ne quitteront pas la compétition avant de récolter leur premier point de l'histoire de la participation arabe en tenant en échec la Bulgarie grâce à un but de Ghazouani, même s'ils termineront à la dernière place.
1978 : la Tunisie pour la première victoire arabe l La Tunisie restera, pour longtemps, la sélection qui a décomplexé le football africain et arabe en réalisant la première victoire en Coupe du monde, c'était face au Mexique (3 à 1), sous la conduite d'un entraîneur qui rentrera dans la légende : Abdelmadjid Chetali. Les Tunisiens s'inclineront face à la Pologne de Lato (auteur de l'unique but, après que la transversale du gardien Tomazewski eut renvoyé un tir foudroyant de Temime. Lors de la dernière sortie, les Maghrébins tiendront en respect la RFA et quitteront le tournoi avec quatre points avant de revenir 20 ans après, mais sans pouvoir refaire le même coup puisqu'ils n'enregistreront aucun succès en trois autres participations.
1982 : L'Algérie, pour l'exploit du siècle l Tous les amoureux du football ont salué le retour sur la scène de l'Algérie après sa brillante qualification face à l'Egypte, non seulement parce que notre pays snife le ballon rond, mais beaucoup sont restés sous le charme de l'équipe qui a marqué de son empreinte la Coupe du monde 1982 en Espagne. Cette année-là, les coéquipiers de Madjer et Belloumi avaient signé l'un des plus retentissants exploits de l'histoire du Mondial en battant dès le premier match l'Allemagne de l'Ouest des arrogants Breitner et Rummenigge (2 à 1). Après une défaite contre l'Autriche, les Verts prennent le meilleur sur le Chili (3 à 2), avant que les voisins germains n'arrangent leur match pour passer ensemble au second tour sur le dos de l'Algérie qui, selon plusieurs spécialistes, avait une équipe capable d'aller en demi-finale. La second équipe de ce tournoi espagnol, n'était autre que le Koweït qui s'est beaucoup plus distingué par les frasques d'un de ses émirs rentré sur le terrain, lors du match contre la France, pour annuler un but que par ses résultats sportifs. Comme quoi, chacun marque l'histoire à sa façon...
1986 : Le Maroc, premier qualifié au second tour l Au Mexique, les férus de la balle ronde attendaient l'Algérie, après son exploit quatre ans plus tôt à Gijon et Oviedo, en Espagne, mais ils verront le Maroc de Timoumi, Krimau et autre Khaïri qui sera la première sélection arabe à passer le cap du premier tour. Après avoir tenu en échec la Pologne et l'Angleterre sur un score vierge, les Lions de l'Atlas passent trois buts aux Portugais et se qualifient en huitièmes de finale où ils croisent les Allemands. Ces derniers, qui avaient certainement retenu la leçon algérienne de 1982, l'emportèrent sur un coup franc de Matthaus à trois minutes de la fin d'une rencontre où les hommes de José Faria n'ont, à aucun moment, démérité. L'Algérie fera match nul contre l'Irlande du Nord du plus jeune joueur de l'histoire de la Coupe du monde, Withside, sur une égalisation de Djamel Zidane (1 à 1) avant de fournir un de ses plus beaux matchs, malgré la défaite contre le Brésil (0 à 1). Soumis à des tiraillements à l'intérieur, les Verts baissent pavillon lors du dernier match contre l'Espagne qui l'emporta sans appel (3 à 0). Pour sa part, l'Irak d'Ahmed Radhi, seul buteur de son équipe, aurait pu prétendre à mieux, subissant trois courtes défaites qui lui coûteront une élimination dès le premier tour.
1990 : L'Egypte et les Emirats en fantômes l Malgré son statut de grande nation du football africain, l'Egypte n'a jamais brillé en Coupe du monde, se contentant de deux qualifications, l'une en 1934 (un petit tour sous forme d'une défaite face à la Hongrie), et une seconde en 1990 après avoir écarté l'Algérie lors du dernier match qualificatif au Caire (1 à 0). Les coéquipiers de Magdi Abdelghani, unique buteur (et sur penalty), n'ont jamais été brillants et encore moins conquérants, quittant la compétition avec deux nuls fades (1 à 1) contre les Pays-Bas et (0 à 0) face l'Eire et une défaite contre l'Angleterre (0 à 1). De leur côté, les Emirats arabes unis qui se retrouvent pour la première fois à ce stade de la compétition, ne feront pas le poids, en concédant trois défaites face à la Colombie, la RFA et la Yougoslavie.
1994 : L'Arabie saoudite, pour une première asiatique l Pour son premier coup d'essai, ce fut un coup de maître, car l'Arabie saoudite s'est non seulement distinguée pour sa première participation en se qualifiant au second tour, mais elle alignera aussi trois autres qualifications consécutives, devenant, avec la Tunisie, les recordmen avec quatre participations au total. Lors de leur première apparition, les Saoudiens ont été défaits difficilement par les redoutables Hollandais (1 à 2), après avoir mené par Fouad Anouar Amin. Lors du duel arabe face au Maroc, la victoire est revenue aux Saoudiens avec des buts signés Samy Al-Jaber et Fouad Anouar Amin contre un seul de Chaouch pour les Lions de l'Atlas. Le dernier match du groupe sera l'occasion à Saâda Al-Owayrane de signer l'un des plus beaux buts du tournoi sur un exploit individuel. Ces deux succès ouvrent la voie aux Saoudiens pour jouer les 8es de finale face à la Suède, qui l'emportera (3 à 1), et terminer avec la meilleure attaque du tournoi avec 15 réalisations.
1998 : Le Maroc rate la qualif' d'un cheveu l L'édition française marque le retour en force des pays arabes qui participent pour la seconde fois, après 1986, avec trois nations : deux du Maghreb, le Maroc et la Tunisie, et une d'Asie, l'Arabie saoudite. Cette dernière n'a pu rééditer sa performance réalisée quatre ans plus tôt aux USA, où elle s'est qualifiée pour le second tour, quittant la compétition avec un carton face aux Bleus de Zidane (0 à 4) et une courte défaite contre le Danemark avant de sauver la mise face à l'Afrique du Sud (match nul 1 à 1). Les Tunisiens feront autant avec deux défaites pour un match nul alors que les Marocains, plus séduisants, ont offert aux Arabes leur plus large victoire (3 à 0) contre l'Ecosse frôlant de très peu la qualification pour le second tour après un nul face à la Norvège et un cuisant échec contre le Brésil (0 à 3).
2002 : La déroute des nations arabes l Lors de cette édition, beaucoup ont misé sur l'Arabe saoudite, championne d'Asie en titre, mais cette dernière a déçu tous les observateurs, en signant la participation la plus décevante d'une nation arabe avec trois défaites en autant de matchs, douze buts encaissés et aucune réalisation au compteur. Dans le groupe H, la Tunisie sortira également par la petite porte avec un seul point dans son escarcelle, grappillé lors de sa seconde sortie face à la Belgique (1 à 1), après avoir égalisé par Bouzaïene. Tout comme l'Arabie saoudite, la Tunisie termine à la dernière place de son groupe. Les deux sélections n'ont pas montré grand-chose et ont paru se suffire d'une simple participation.
2006 : Les Arabes toujours en perte de vitesse l Lors de la dernière édition, en Allemagne, le sort a voulu que les deux représentants arabes tombent dans le même groupe (H), celui de l'un des favoris au sacre final, l'Espagne. Certains avaient même pensé que c'était là une chance pour qu'au moins une nation de la région puisse passer au second tour, comme ce fut le cas en 1994, aux Etats-Unis, où l'Arabie saoudite a pu s'extirper dans le groupe qui incluait le Maroc. Malheureusement, les deux pays, la Tunisie et l'Arabie saoudite, ont terminé derrière l'Espagne de Luis Aragonès et l'Ukraine du Ballon d'Or 2004 Andrii Shevchenko. Lors du match qui les a réunis, les deux outsiders, Tunisiens et Saoudiens, n'ont pas pu se départager lors du premier match (2 à 2), les Aigles de Carthage ayant égalisé dans le temps additionnel par Radhi Jaïdi. Une fois encore, le football arabe n'a pu se hisser au niveau du football des deux continents, l'Afrique et l'Asie, et encore moins à celui du niveau mondial, malgré une quatrième participation consécutive des Saoudiens et troisième de suite des Tunisiens.


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