L'expérience, qui a débuté dans de bonnes conditions selon la directrice générale de l'Anem, vise à permettre aux étudiants de choisir des spécialités dans lesquelles ils pourront trouver du travail une fois leurs études terminées. Cette annonce a été faite hier, samedi, à Guelma, par le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Rachid Harraoubia. En marge d'une visite de travail effectuée dans cette wilaya, le ministre a relevé que cette décision vise à rapprocher les étudiants de la vie active et à leur permettre de choisir des spécialités dans lesquelles ils pourront trouver du travail une fois leurs études terminées. Sur ce registre, il y a lieu de signaler que beaucoup de bacheliers optent pour des formations pas du tout demandées sur le marché du travail. Dans le même temps, des spécialités dans lesquelles la main-d'œuvre manque sont désertés. C'est donc pour remédier à cette situation que les pouvoirs publics ont décidé d'installer des bureaux de l'Anem au niveau de toutes les universités du pays. Selon la directrice générale de l'Anem, Mme Aziza Chibane, l'expérience a débuté dans de bonnes conditions. Elle s'inscrit dans le cadre de la stratégie du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique visant à traiter la problématique de l'emploi des diplômés universitaires, a indiqué, pour sa part, M. Harraoubia, dans une allocution prononcée à l'ouverture du 2e colloque international sur l'employabilité et l'insertion des diplômés universitaires. Dans ce sens, il a souligné l'importance du système Licence-mastère-doctorat (LMD) dans l'élaboration d'une «carte de formation moderne qui tienne compte des exigences du monde de l'emploi et qui garantisse un enseignement de qualité». Et de faire remarquer que son département s'emploie «à la refonte des programmes d'enseignement et à la diversification des filières de terrain ayant un rapport étroit avec le monde du travail, de manière à mettre les diplômés universitaires au diapason des attentes du marché du travail». Il s'attelle également à «mettre en place un cadre organisationnel favorisant l'ouverture de l'université sur son environnement économique et permettant aux étudiants d'effectuer des stages pratiques au sein d'entreprises économiques et de travailler sur des Mémoires de fin d'études consacrés à des problématiques liées à la réalité du terrain».