21 cadres algériens ont été gratifiés, hier, de leur diplôme de formateurs en «conseils de formateurs», enseignement dispensé dans le cadre de la coopération technique algéro-française par l'organisme français Anpe. C'est là le fruit d'une coopération fructueuse dans la formation animée par l'Agence nationale française pour l'emploi (Anpe) et l'Agence nationale algérienne de l'emploi (Anem). Ce cycle court a débuté en décembre 2003 et s'est terminé en juin 2005. Cinq actions ont été développées durant cette période au cours de laquelle ont été formés les 21 cadres dont 6 dans le cycle de management, les autres dans le marketing et l'animation pédagogique. Cette cérémonie, à laquelle ont assisté de nombreux cadres, s'est déroulée sous la présidence du secrétaire général du ministère du Travail et de la Sécurité sociale, Ali Louhaidia, entouré du directeur de l'Anem, Salim Djalal, et du directeur général de l'Anpe, Christian Charpy. L'Anem dispose aujourd'hui d'un «creuset de formateurs» et peut en être fière a déclaré le responsable de l'Anem qui a souligné que «ce type de formation est désormais obligatoire à l'avenir pour les formateurs des agences de l'emploi». Le responsable de l'Anpe, Charpy, a annoncé pour sa part que pendant la période 2005-2008, l'agence française participera à la modernisation de l'Anem avec une approche sur les réseaux et une informatisation dans le management des agences locales de l'emploi, ce, dans le cadre de la coopération initiée par le Meda. Cette action, qui vient en appui au programme de réhabilitation de l'Anem, se trouve être «un véritable instrument de régulation du marché de l'emploi», a confié un cadre du ministère. Faisant le point sur la coopération bilatérale entre les deux organismes de l'emploi le responsable de l'Anpe, Christian Charpy, a assuré qu'elle «devient de plus en plus dynamique» tout en indiquant que «nous travaillons pour un meilleur rapprochement entre la demande et l'offre en matière d'emploi». Il s'agit aussi, a-t-il dit d'aller auprès des entreprises pour chercher les opportunités d'offres d'emploi ou encore étudier de meilleures formules qui encouragent les jeunes sans emploi à créer des entreprises. Le programme de formation de l'Anpe, a dit Charpy, s'est caractérisé ces dernières années par plusieurs actions formatrices. L'une en 2003, cinq en 2004 qui ont abouti à la formation de 8 cadres, et 13 + 9 autres en 2005. Il s'agit par ailleurs de multiplier de pareilles formations, a encore déclaré Charpy qui a estimé en outre qu'il y a lieu «d'adapter les formules de l'Anpe au marché algérien de l'emploi».