Fait n Il faut reconnaître que les scientifiques ne se sont jamais aventurés sur ce terrain. Et pour cause : ils ne savent rien ou presque rien de l'univers qui les entoure et a fortiori de sa disparition. Il a été établi, de manière à peu près certaine, que l'univers date d'au moins 14 milliards d'années, que la terre a été formée il y a 4 milliards d'années et que la matière propulsée depuis le big-bang est en perpétuelle expansion. Ce qui signifie en langage simple que l'univers est infini et qu'il n'a pas de limite. Pour les scientifiques, la fin du monde ne veut rien dire, mais que la fin de notre système solaire, en revanche, a un sens. Et encore faudrait-il nuancer car il existerait dans le cosmos, toujours selon les scientifiques, 55 milliards de Soleil dont le nôtre. Et le nôtre précisément et parce qu'il est à notre portée, ne s'éteindra que dans 5 milliards d'années. Nous ne serons bien sûr pas là pour le voir. La terre, en revanche, et non notre système solaire, pourrait disparaître ou plutôt n'avoir plus de vie possible à sa surface. Cela oui, serait la fin du monde, la fin de notre monde. Cela est-il possible ? Parfaitement possible. Dans la mesure où le danger viendrait du ciel. Il semblerait si l'on en croit les astronomes que la Terre n'a jamais été à l'abri d'une collision. Apparemment, il ne se passe pas une décennie sans qu'une comète ou un immense caillou stellaire frôle notre planète. Le dernier en date est passé à 300 000 kilomètres de sa frontière. D'autres s'en sont approchés à deux millions de kilomètres. Pour rappel, et l'hypothèse a été scientifiquement étayée, un astre de plusieurs kilomètres de diamètre a heurté la Terre, il y a 65 millions d'années, de plein fouet. La poussière soulevée par son impact a non seulement rendu toute vie impossible, d'où la disparition des dinosaures entre autres, mais a caché les rayons du Soleil pendant des milliers d'années. La Terre entrait alors dans une longue période d'hibernation. Il n'est donc pas interdit de penser que notre planète pourrait subir un second choc, fatal celui-là et qui scellerait à jamais la fin de l'espèce humaine. Outre le ciel dont la menace n'est jamais à écarter, les océans pourraient se révéler tout aussi dangereux et capables de modifier la carte du monde. Les déplacements des plaques tectoniques sont à l'origine des raz de marées et des tsunamis. Le cataclysme qui s'est abattu, il y a quelques années, sur la Thaïlande et l'Indonésie, a fait des centaines de milliers de morts et près d'un million de blessés et d'orphelins. Ce même déplacement de couches tectoniques a provoqué, il y a quelques semaines, un séisme de 7,2 sur l'échelle de Richter qui a durement frappé l'île de Haïti. Imaginez, un instant, que toutes les plaques sous-marines se déplacent en même temps et dans tous les sens, c'en serait fini, assurément de toute vie sur Terre.