n Pris dans la pagaille, des millions de voyageurs bloqués dans le monde tentent de rallier leur destination par des moyens terrestres ou maritimes. La compagnie Eurostar, qui a rajouté des trains depuis jeudi, a opéré vendredi 58 liaisons entre Londres et le continent. Toutes affichaient complet. Les ferries sont également pris d'assaut : la compagnie P & O a reçu 40 000 appels vendredi, et embarqué 6 000 passagers piétons contre 100 à 200 un vendredi normal d'avril. Certains Britanniques, bloqués en France, ont dû acheter des vélos afin d'embarquer sur un ferry qui avaient vendu leurs billets pour piéton... mais en avaient encore pour cycliste. L'achat du vélo n'avait , alors, d'autre objectif que l'acquisition d'un billet ! Même les taxis sont sollicités. La compagnie Addison Lee a reçu des requêtes pour relier le Royaume-Uni à Paris, Milan, Amsterdam ou Zurich. Un homme d'affaires a payé 700 livres (800 euros) pour une course Belfast-Londres ! La paralysie du trafic aérien coûte plus de 200 millions de dollars (147,3 millions d'euros) au secteur par jour, estime l'Association internationale du transport aérien (Iata).