Le travail au noir en Algérie a pris une ampleur des plus alarmantes ces dernières années. Bien entendu, le secteur du transport urbain n'est pas épargné. Les clandestins ont ainsi occupé les lieux ces derniers temps. Bien qu'ils soient souvent menacés par la police, ils sont plus actifs que jamais, en imposant une concurrence des plus rudes aux chauffeurs de taxi reconnus par la loi. En un mot, ils ont fini par s'imposer même si pour la loi, ils sont, comme leur nom l'indique, des clandestins. Ils occupent des stations de bus ou bien des stations improvisées dans les quartiers, qui deviennent les leurs de facto. Plusieurs facteurs expliquent le développement du transport informel. En premier lieu, l'insuffisance des moyens de transport en commun dans des zones périphériques de la ville. Les opérateurs de transport en commun privés refusent de desservir certaines zones de la ville. Pareil pour les chauffeurs de taxis.