Résumé de la 67e partie n La femme demande à son frère de l'aider à transporter le trésor qu'elle a trouvé dans son champ. Elle a promis de le récompenser. Ils arrivent au champ. La nuit est tombée, mais le frère et la sœur parviennent à dégager le coffre. — Comme c'est lourd, dit le frère. Il doit regorger de richesses ! La sœur sourit. — C'est Dieu qui veut nous débarrasser de notre misère ! Elle regarde son frère. — Il est temps de te donner ta récompense. Mais le frère s'empare du coffre. — Pas question, ce coffre est à moi ! — Crains Dieu, il se trouvait dans mon champ ! — C'est moi qui l'ai récupéré… — Je t'en donne la moitié ! — Non, il m'appartient. Elle se met à pleurer. — Tu me tues ! — Tu ferais mieux de rentrer chez toi ! Il prend le coffre sur son dos et retourne chez lui. La femme retourne également chez elle. Arrivé chez lui, le frère appelle sa femme et ses enfants. — Je viens d'entrer en possession d'un trésor. Et il raconte toute l'histoire. On se moque de la pauvre femme et de son mari qui attend que le destin frappe à sa porte. — C'est un véritable imbécile… Sa foi dans la destinée l'aurait trahi ! La femme et les enfants sont pressés d'ouvrir le coffre. — Patience, je vais l'ouvrir ! Il ouvre le coffre, mais au lieu des pièces attendues, c'est un lot de serpents et de scorpions qu'il renferme. L'homme le referme aussitôt. — Ta sœur a imaginé cette histoire pour nous tuer ! L'homme se met en colère. — Elle voulait me tuer, ma famille et moi, eh bien, c'est elle qui mourra avec son fainéant de mari ! Il charge le coffre sur son dos et va au village où habite sa sœur. A l'aide de cordes, il le fait monter sur le toit. Il enlève quelques tuiles et peut voir sa sœur et son mari, dormant côte à côte. «Ah, vous dormez, eh bien vous ne vous réveillerez plus de votre sommeil !» Il verse le contenu du coffre par l'ouverture et redescend, satisfait. Mais par un effet de la bonté divine qui sait récompenser les hommes pieux et patients, les scorpions et les serpents se transforment en pièces d'or. C'est donc un flot de richesses qui réveillent le couple. L'homme et la femme découvrent le trésor. C'est alors que l'homme dit à sa femme : «Regarde ce qui nous était prédestiné est enfin arrivé à la maison !» (à suivre...)