Pour mieux comprendre ces oppositions et essayer de régler ces problèmes, un groupe de travail, composé de représentants de plusieurs secteurs, a été installé dernièrement, a déclaré à Oran le directeur de l'énergie au ministère de l'Energie et des Mines, Abdelkader El-Mekki El-Moubarek. Ce même responsable a déclaré à l'APS en marge de la visite de travail et d'inspection du ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, à Oran, que ce groupe examinera la situation des opérations de raccordement public au gaz naturel dans toutes les régions du pays et s'enquerra des problèmes entravant leur concrétisation. Cet examen concernera la recherche des raisons qui sont derrière «la réticence de certains habitants des agglomérations qui ont bénéficié de programmes de distribution publique du gaz naturel à raccorder leurs logements, comme c'est le cas pour le dernier programme dont a bénéficié la commune de Aïn El-Turck (Oran) au profit de 6 000 familles et où le taux de raccordement individuel n'a pas dépassé 40%», a-t-il ajouté. Ce groupe, composé de représentants des ministères de l'Energie et des Mines, des Finances, de l'Habitat et de l'Urbanisme tentera de cerner le problème en vue de trouver des solutions en rapport avec la nature des obstacles que rencontrent les opérations d'approvisionnement en gaz naturel, qui profitent à plus de 200 000 foyers par an. Le taux de raccordement au gaz naturel avait atteint, à la fin 2009, environ 44% au niveau national. Pour sa part, le P-DG de Sonelgaz, Noureddine Bouterfa, a souligné, lors de la même visite, que son entreprise entamera la concrétisation d'un important programme d'investissement et de développement, après qu'elle eut bénéficié du programme de refinancement de ses dettes, de délais de remboursement sur 20 ans et d'avantages fiscaux importants.