L'Invisible syndrome des maladies communes tel est l'intitulé d'un exposé, voire d'un Mémoire de Bensalem Djamel-Eddine, ex-professeur à l'Institut des sciences médicales d'Alger et paru aux éditions Musart-Presse. Dans ce livre, le résultat d'une quarantaine d'années de recherches, l'auteur tente, par différentes expériences menées en ce sens, de localiser et décrire l'agent responsable des maladies communes, que nous connaissons sous les noms de calvitie, de diabète, d'obésité, d'asthénie ou fatigue générale, de cholestérol, de cancer, de cécité, d'allergies, de leucorrhées ou pertes blanches, de règles douloureuses, de stérilité et de bien d'autres encore. L'auteur explique que cet agent sournois et dévastateur se révèle à l'origine de la carie dentaire qui, lentement mais inexorablement, continue d'accomplir sa mission, à savoir détruire les cellules génératrices des organes. Par ces recherches menées méthodiquement et de façon pertinente, l'auteur s'emploie, en termes clairs, à nous faire prendre conscience d'une réalité, celle qui consiste à attester que nous sommes tous malades. De la lecture de L'Invisible syndrome des maladies communes se dégage alors une idée générale, voire un constat terrifiant, nous sommes tous malades. La société est malade. L'humanité l'est aussi. Et il semblerait qu'il s'agit, là, d'une maladie mondiale, c'est-à-dire une pandémie. Cela revient à dire que nul n'est à l'abri du mal et la seule manière de parer à ce type de pathologie : un régime alimentaire sain, une hygiène de vie décente et un suivi médical régulier sont recommandés. Ici, l'auteur livre, par des démonstrations et des explications, des réponses aux interrogations qui préoccupent la société.