Des étudiants des Instituts des Beaux-Arts d'Oran et de Mostaganem ont participé, hier, lundi, à un atelier «workshop» pour la réalisation d'une toile collective au siège du Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (Crasc) d'Oran. Le travail de cet atelier consiste en une toile murale avec des formes découpées où chaque artiste peint, à partir de sa propre silhouette, une apparence ou de nouveaux aspects laissant libre cours à son imagination, a expliqué l'artiste peintre, Nouredine Belhachemi, en sa qualité de membre de l'équipe de recherche «Champs culturels et mondialisation en Algérie» relevant du Crasc. «C'est une toile grand format de cinq mètres sur deux, mais d'abord un acte de vie», a souligné, pour sa part, l'artiste peintre, Denis Martinez, estimant que «l'important dans cette œuvre expérimentale que j'anime est qu'elle soit réalisée en Algérie». Pour Denis Martinez, qui considère ce voyage à Oran comme un retour aux sources, «cet acte pictural vit le moment». Ce peintre natif d'Algérie est invité pour témoigner de ses travaux et de son expérience en tant qu'artiste peintre, à l'occasion de deux journées d'études organisées par le Crasc d'Oran. R. C. / APS