De notre bureau Structure n L'Association des amis de la ville de Chlef, qui a vu le jour il y a quelques mois suite à une assemblée générale élective et qui vient d'être officiellement agréée par la wilaya, a déjà tracé son programme d'actions. Selon son président Mohamed Tiab, historien et homme de culture de renom, également auteur de plusieurs ouvrages et autres publications qui traitent de l'histoire de la révolution algérienne, le programme en question concerne de nombreux domaines et sera prochainement inauguré par l'organisation d'un Salon national de l'ancienne automobile. «Les préparatifs quant à l'organisation de cet important événement, vont bon train. Cette grande manifestation, unique en son genre en dehors de la ville d'Alger, se déroulera – durant quatre jours – sous le patronage du wali. Elle rassemblera toutes les vieilles automobiles qui existent en Algérie et dont la doyenne qui appartient à un collectionneur algérois, date de 1927. Ces précieux moyens de transport, qui faisaient jadis la joie et la fierté de leurs propriétaires, sont aujourd'hui soigneusement conservés par les quelques collectionneurs dans certaines wilayas du pays. Un appel est donc lancé en leur direction afin de participer au salon national de Chlef dont la date de déroulement leur sera bientôt communiquée», explique M. Tiab, lui-même propriétaire de deux vieilles voitures, la première une Simca Aronde (la 1 300) de 1956 et la seconde une Peugeot 203 de 1954. Pour ce qui est du programme technique de cette manifestation, le président de l'association des amis de la ville de Chlef précise qu'il sera marqué, d'abord, par une magnifique exposition des automobiles dont certaines en parfait état arriveront à Chlef moteur tournant depuis leur wilaya d'origine alors que les autres, fragiles et moins efficaces sur de longues distances, seront remorquées ou carrément transportées durant tout le trajet jusqu'à la même destination. Cette activité inaugurale du salon permettra au public d'admirer ces vieilles voitures et de prendre également amplement connaissance des explications qui leur seront fournies par les exposants eux-mêmes à propos notamment de leurs histoires et de leurs parcours respectifs. Viendra ensuite la deuxième étape inscrite au programme en question et qui concernera, selon le même responsable, l'organisation d'une randonnée à laquelle prendront part ces véhicules anciens entre Chlef et Ténès en aller et retour. «Quant au troisième et dernier volet qui caractérisera, enfin, ce rendez-vous national des doyennes de l'automobile en Algérie, il se déroulera sous forme d'un circuit fermé au centre de la ville de Chlef où les mêmes voitures défileront durant plusieurs heures, ce qui fera certainement le bonheur du public local en général et des amoureux de l'automobile en particulier», indique notre interlocuteur. Celui-ci fera savoir, par ailleurs, que le plan d'actions que s'est tracé son association, à court, moyen et long terme, est appelé à connaître des modifications à chaque fois que possible, et ce, dans l'unique but de l'enrichir et de le rendre intéressant et réalisable. Dhamnia ou le douar de toutes les misères ! Une fois devant l'entrée principale du douar de Dhamnia à une dizaine de kilomètres du chef-lieu de la commune de Béni Rached, caractérisé essentiellement par des habitations de fortune, nous sommes d'abord frappés par une odeur fétide et insupportable qui empoisonne tout le village. «C'est comme ça 12 mois sur 12. Ce que vous êtes en train de sentir provient justement des eaux usées et des ordures qui polluent l'ensemble de notre douar. C'est par manque de conduites d'évacuation des eaux usées et d'inexistence de décharges publiques que la situation est devenue ainsi. Nous avons maintes fois saisi les responsables de notre commune au sujet de ce désastre. Malheureusement, toutes nos doléances sont restées lettre morte car elles n'ont jamais été prises en considération», expliquent des villageois qui tiennent à nous montrer aussi dans quel état se trouvent les routes qu'ils empruntent au quotidien. Complètement endommagées, celles-ci qui n'ont jamais été réhabilitées ni refaites, sont à l'origine d'un total isolement du village qui est dépourvu de moyens de transport, ce qui oblige aussi bien les enfants scolarisés que les adultes à parcourir quotidiennement des kilomètres à pied pour rejoindre leur école ou leur lieu de travail. Quant au chemin de wilaya n°3 qui relie le douar de Dhamnia à la localité de Yarmoule, pourtant considéré depuis longtemps comme l'une des principales voies de communication pour toute la région, il est aujourd'hui traversé à dos d'âne par les habitants du village, puisque impraticable en raison des multiples glissements de terrain en plusieurs endroits. «C'est la stagnation des eaux pluviales l'hiver et les eaux usées à longueur d'année qui ont provoqué ces importants glissements de terrain et, au fil du temps, carrément détruit cette route», informent les habitants du douar qui exigent des autorités locales une commission d'enquête afin de trouver une solution à leur calvaire. Béni Rached : Menace de maladies à transmission hydrique Aux douars d'El-Onssor, de Bouhadjela et de Dhamnia à Ouled Bouhaïk dans la commune de Béni Rached au nord-est du chef-lieu de la wilaya de Chlef, les maladies à transmission hydrique qui risquent de faire leur apparition ont incité, ces derniers temps, toute la population locale à réagir et à tirer la sonnette d'alarme auprès de l'ensemble des autorités locales de la wilaya. Pour les 5 000 habitants de ces trois villages, qui craignent le pire avec l'approche de l'été, le danger quant à ces terribles maladies est imminent et si, par malheur, la catastrophe survenait, les dégâts seraient importants et les conséquences dramatiques. Rencontrés devant le siège de la daïra de Oued Fodda à laquelle leur commune est rattachée administrativement, les habitants qui voulaient attirer pour la énième fois l'attention du premier responsable de la commune sur cette grave situation, affirment être tous «alimentés en eau à partir d'une source naturelle qui est située non loin des lieux où sont quotidiennement jetés des amas d'ordures aux alentours de nos douars respectifs. Cette même source qui n'est, en fait, qu'un dépotoir, sert également d'abreuvoir aux animaux sauvages qui sont, dans la plupart des cas, malades». Les habitants affirment également que «des cadavres d'animaux ont été découverts à proximité de cette fontaine où certains s'approvisionnent. Cette eau, ils la consomment et l'utilisent pour différentes tâches ménagères». «Cette eau que nous buvons et nous utilisons pour la préparation de nos repas est impropre à la consommation car elle n'a jamais fait l'objet d'un quelconque traitement ou autre analyse bactériologique ou physicochimique notamment de la part des services sanitaires compétents», déplorent-ils dans l'espoir d'être entendus enfin par les décideurs. Ténès / Saison estivale Stage de formation d'encadreurs et d'animateurs Dans le but de prendre efficacement en charge la gestion des plages et des centres de vacances durant la saison estivale, le service du développement des activités touristiques au niveau de la direction du tourisme de la wilaya de Chlef a organisé, la semaine dernière à Ténès, un stage de formation d'encadreurs en faveur des cadres et autres partenaires dans le domaine des secteurs public et privé. Ont pris part à ce regroupement de formation qui a duré quatre jours à l'établissement scolaire Abdelhadi-Antar au centre de la ville, de nombreux participants notamment des APC situées tout au long du littoral de la wilaya, des gestionnaires de plages, des camps familiaux et de vacances, des représentants du mouvement associatif local et des offices de tourisme ainsi que des professionnels de l'hôtellerie. Pour les organisateurs de cette action de formation caractérisée par des séances pratique et théorique, il s'agit de faire de la saison estivale de cette année à travers l'ensemble de la région côtière de la wilaya une véritable réussite en matière d'organisation et de prestations de services à tous les niveaux. «Au moyen de ces stagiaires que nous avons parfaitement formés et qui doivent suivre à la lettre ce qu'ils viennent d'apprendre sur le terrain, nous voulons offrir à tous les estivants, touristes et autres vacanciers qui seront certainement nombreux à fréquenter nos plages et nos hôtels, un cadre où toutes les conditions de repos, de tranquillité et de décompression seront totalement réunies et mises à leur disposition», nous fait-on savoir à la fin de ce stage de formation à Ténès. Pour ce qui du contenu de cette période de formation, il s'est «déroulé» sous forme de travaux d'atelier où les stagiaires, constitués en groupes, étaient encadrés par des professionnels du tourisme et du secteur de la jeunesse et des sports bien expérimentés dans le domaine. Des notions de base notamment en ce qui concerne la sécurité et la préservation des plages, les dispositifs réglementaires qui régissent le secteur du tourisme et de l'hôtellerie et les différentes prestations de services fournies aux vacanciers étaient parmi les cours dispensés durant ce stage lequel était également suivi de sorties pratiques effectuées au niveau des plages et des infrastructures hôtelières de la région.