Zinedine Zidane a jugé, hier, dimanche, sur Canal Plus qu'«il n'y a pas eu de jeu d'équipe» et que Raymond Domenech n'était «pas un entraîneur» mais «un sélectionneur» quarante-huit heures après l'entrée en lice de l'équipe de France au Mondial-2010 face à l'Uruguay (0-0). Interrogé sur le manque d'identité des Bleus, Zidane a estimé que c'était «aussi un problème lié au sélectionneur». «Il faut aussi se dire les choses. C'est-à-dire que ce n'est pas un entraîneur, je pense qu'il a fait une sélection, il a sélectionné des joueurs et à un moment donné il faut que cette équipe arrive à jouer ensemble. C'est lui le sélectionneur, c'est lui qui commande», a déclaré l'ancien meneur de jeu. «Mais ce sont les joueurs qui jouent après sur le terrain et qui doivent apporter justement quelque chose de supplémentaire», a tempéré l'ancien capitaine de l'équipe de France. «Il n'y a pas eu de jeu d'équipe, à chaque fois qu'il y a eu des actions, c'étaient des actions individuelles. Chacun a essayé de faire la différence tout seul. Or on sait très bien que dans des matches comme celui-là, c'est le collectif qui doit ressortir», a-t-il renchéri estimant qu'il fallait «mettre son ego de côté et jouer pour le collectif, c'est ce qu'on n'a pas vu durant ce match contre l'Uruguay». Equipe de France-Rama Yade : je t'aime moi non plus au township ! l Les joueurs de l'équipe de France ont effectué hier, dimanche, une visite de près d'une demi-heure du township de Dam Se Bos à Knysna, quittant les lieux avant l'arrivée de la secrétaire d'Etat française aux Sports, Rama Yade. Accueillis aux sons des vuvuzelas par près de 500 habitants en délire de ce quartier déshérité, non loin de leur luxueux hôtel, le Pezula Resort, les joueurs sont descendus de leur bus et ont effectué quelques mètres à pied jusqu'au terrain dont la Fédération française de football (FFF) va financer la rénovation. Les Bleus, encadrés par quelques policiers et des volontaires, se sont ensuite prêtés au jeu des autographes avant de distribuer des jeux de maillots de l'équipe de France à deux équipes de jeunes du quartier, dans une belle cohue. Juchés sur une estrade, les Bleus ont ensuite dit adieu aux habitants avant de quitter les lieux, une heure avant la visite au même endroit de Rama Yade, qui avait fortement critiqué le luxe de l'hébergement choisi par l'équipe de France durant le Mondial. Des journalistes néo-zélandais détroussés de leur matériel l Une équipe de télévision néo-zélandaise, venue couvrir le Mondial de football en Afrique du Sud, s'est fait voler pour plus de 50 000 euros de matériel, a indiqué, hier, dimanche, le groupe audiovisuel TVNZ. Les voleurs ont forcé avec un pied-de-biche la porte de la chambre d'hôtel des journalistes, dans la ville de Rustenburg, avant-hier samedi alors qu'ils étaient partis dîner, selon le site du groupe. Ils ont emporté un ordinateur portable, une caméra, du matériel de prise de son, d'éclairage et de transmission satellite, pour une valeur d'environ 100 000 dollars néo-zélandais (environ 55 000 euros). «Cela dégrise et rappelle à quel point les Kiwis qui se rendent en Afrique du Sud pour la Coupe du monde doivent être vigilants», a commenté le directeur de la chaîne ONE News pour laquelle les journalistes travaillent. La police a confirmé avoir reçu une plainte d'un journaliste néo-zélandais pour «effraction et vol de matériel» mais n'a pas pu estimer le montant du préjudice. Ziani : le Jabulani, «Tu le touches à peine, il part à deux kilomètres» l Karim Ziani était très déçu après la défaite contre la Slovénie, hier, à Polokwane. Il estime que le Jabulani, le ballon du Mondial, a beaucoup joué dans la faute de main de Faouzi Chaouchi. «Le ballon, tu le touches à peine, il part à deux kilomètres. C'est une catastrophe, une véritable catastrophe à tous les niveaux ! Le ballon vient vers toi et tout à coup, il part à droite. Regardez les attaquants depuis le début : aucun ne peut faire de contrôles orientés, dribbler ou tirer. Au sol, le ballon change de direction, c'est impossible», a-t-il dit dans les colonnes de L'Equipe. Le métronome de l'Equipe nationale n'a pas accepté la défaite.»Ils (Les Slovènes, Ndlr) n'ont pas une occasion et ils marquent un but de merde !», a-t-il lâché. l Balle dans le pied. Si elle voulait compenser son manque d'expérience et de joueur de haut niveau par sa cohésion, la Nouvelle-Zélande a reçu un mauvais service de son attaquant Rory Fallon, qui a dit de ses équipiers : «Aucun n'est assez bon pour être ici.» Parole de buteur remplaçant et discret (5 buts) de Plymouth, une équipe reléguée en 3e division anglaise. l Satisfaction écossaise. Absents du Mondial, les Ecossais gardent la satisfaction de se réjouir des malheurs de leurs voisins anglais. Le sélectionneur George Burley n'a pas résisté au plaisir de réagir à la bourde du gardien Robert Green : «Si Craig Gordon (Ndlr : le gardien écossais) était anglais, il serait en équipe d'Angleterre.» l Emoluments. Traditionnellement très (trop) optimiste avant les grands tournois, la presse britannique est aussi la plus cruelle quand cela tourne mal. Après le nul contre les Etats-Unis, l'état d'alerte n'est pas encore déclaré. Mais plusieurs journaux dominicaux ont envoyé de premiers avertissements au sélectionneur Fabio Capello en publiant le montant de ses émoluments : 6 millions de livres par an (plus de 7,2 millions d'euros). l Coup de Boul...ahrouz. Petite frayeur pour le meneur de jeu néerlandais Wesley Sneijder lors de l'entraînement hier, dimanche, à la veille du match face au Danemark. Le joueur de l'Inter a reçu un coup de boule bien involontaire dans un duel face à son équipier Khalid Boulahrouz. Légèrement sonné, Sneijder a soufflé quelques minutes avant de reprendre l'entraînement sans problème. l Paris. La police de Hongkong a annoncé, hier, dimanche, avoir arrêté 25 personnes dans le cadre d'un coup de filet lancé depuis vendredi contre un réseau de paris clandestins soupçonné d'avoir encaissé plus de 66 millions de dollars de Hongkong (environ 7 millions d'euros) de paris sur le Mondial de football.