Résumé de la 4e partie n Hakim doit rester quelques jours à l'hôpital. Une cousine de sa mère, Lila, qui est infirmière, a promis de s'occuper de lui. A midi, quand elle revient le voir, Hayat trouve Lila, l'infirmière, au chevet de Hakim. Elle défait son sac. — Je lui ai apporté un bouillon, dit-elle. — Ce n'est pas nécessaire, dit Lila, en souriant, je lui en ai rapporté des cuisines. — Mais l'alimentation d'ici… — On dit qu'elle n'est pas bonne, mais c'est une erreur… Elle se retourne vers Hakim et lui dit, en souriant : — N'est-ce pas que la soupe est bonne, cousin ? — Oui, dit-il. Hayat pose sa gamelle sur la table de nuit. Elle semble déçue. Elle attend que Lila sorte pour qu'elle puisse être seule avec son mari. Celui-ci a senti que sa femme est gênée. — Hayat, ne te donne plus de peine pour la nourriture, celle qu'on fait ici me suffit… Comme elle ne répond pas, il ajoute aussitôt. — Et puis, je ne veux pas m'éterniser ici. Je veux rentrer à la maison. Hayat se retourne vers Lila. — il pourra rentrer bientôt ? — Il va beaucoup mieux, dit la jeune infirmière, mais il doit rester encore quelques jours, par mesure de sécurité ! Hakim proteste : — je veux rentrer ! — tu écouteras tes médecins ! — et mon travail ? — ton travail attendra ! Ta santé avant tout ! Lila acquiesce. — ta femme a raison ! Il fait la moue. Hayat lui caresse le front. — je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose… Tu sais ce que tu représentes pour moi… Quelques instants après, les visiteurs arrivent. — Alors, demande Houria, la mère de Hakim, il va bien ? — Beaucoup mieux ! dit Lila. Elle se penche sur son fils et l'embrasse. — Lila s'occupe bien de toi ? — Ah oui ! dit Hakim. je l'en remercie beaucoup ! — Je ne fais que mon devoir, dit Lila. D'ailleurs, elle va rester auprès de Hakim tout le temps que durera la visite. Hayat aurait bien voulu rester seule avec lui mais pas moyen. En partant, elle dit à Lila qu'elle laisse le bouillon qu'elle a apporté. — Si tu veux bien, tu le lui feras réchauffer et ce soir, il le mangera. — Non, non, dit l'infirmière, je lui en apporterai des cuisines, remporte-le avec toi ! Et elle ajoute : — N'apporte plus de nourriture ! (à suivre...)