Résumé de la 10e partie n Lila vient changer le pansement de Hakim et constate qu'il est en voie de guérison. Elle se lie d'amitié avec le couple, qui la retient à déjeuner. Hakim et Hayat pensent avoir trouvé une amie. Au début, Hayat a trouvé la jeune infirmière envahissante parce qu'elle ne la laissait pas seule avec son mari mais maintenant elle mesure tout ce qu'elle a fait et l'apprécie beaucoup. — Et si nous lui faisions le cadeau dont tu as parlé ? — J'y ai pensé, dit Hayat… Une petite broche ou une bague en or. — C'est une bonne idée. — Nous attendrons que tu sois guéri. Je pense aussi organiser une petite cérémonie pour les parents et les amis… Juste un café ! Deux jours après, quand Lila revient pour les soins, elle s'exclame, satisfaite : — C'est presque entièrement cicatrisé ! — alors, je pourrai reprendre bientôt mon travail ! — Oui, dit Lila. — tu as eu un congé, dit Hayat, tu dois l'épuiser ! — J'ai tellement de travail… Mais Hayat insiste : — les médecins l'ont mis au repos, il doit se reposer. — ta femme a raison, dit Lila. — mais je suis guéri ! — mais tu es encore faible ! dit Hayat. Et tel que je te connais, tu vas travailler sans relâche, jusqu'à l'épuisement ! — non, non, je ne ferai pas trop d'efforts ! — tu dois te rétablir d'abord ! Lila coupe court à ce qui s'annonçait comme une dispute. — attendons la cicatrisation complète, ensuite tu pourras reprendre, mais graduellement… — d'accord ! dit Hakim. — tu rentreras très tôt, exige Hayat. — d'accord, à quatre heures… — non, tu ne peux supporter des journées aussi longues ! — avant, je rentrais à dix-neuf heures ! — c'était avant ! je veux que tu rentres à midi. Il veut protester mais elle l'arrête. — c'est ça où tu prends ton mois de congé ! Lila intervient. — ta femme a raison, tu travailleras le matin et tu rentreras te reposer… — et il mangera tout ce que je lui aurai préparé ! — d'accord, dit Hakim. Quand il retourne au bureau, c'est un homme complètement rétabli que retrouvent ses collègues. — Hakim, tu as bien été soigné ! Ta femme s'est surpassée ! — Il y a aussi la cousine de ma mère, une infirmière. Elle s'est bien occupée de moi ! — Tu en as de la chance ! (à suivre...)