Annonce n Selon le ministre de l'Agriculture, ce tubercule sera disponible en quantités suffisantes sur le marché dans les prochains mois et ses prix ne connaîtront pas d'augmentation. Trente millions de quintaux de pomme de terre ont été produits en 2010 contre 25 millions en 2009 et 20 millions en 2008, a annoncé hier, mardi, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa. Cette augmentation sensible a été obtenue grâce, entre autres, à la mise en place du Système de régulation des produits agricoles de large consommation (Syrpalac), a-t-il précisé. Faudra-t-il s'attendre à la disponibilité de ce tubercule dans les prochains mois ? M. Benaïssa n'en doute pas. «Nous avons produit plus que l'année dernière et le marché sera suffisamment couvert», a-t-il affirmé en substance lors d'une réunion du Comité interprofessionnel de la pomme de terre. Et d'annoncer que ses services tablent sur une production de 40 millions de quintaux d'ici à 2014. Ceci permettra une stabilité des prix, a-t-il pronostiqué. S'il est vrai qu'en théorie, l'abondance de la production engendre une baisse des prix, il n'en reste pas moins que dans les faits, cela ne se passe pas toujours ainsi. La production agricole ne cesse d'augmenter depuis quelques années, selon les statistiques du ministère de l'Agriculture et du Développement rural. Dans le même temps, les prix au niveau des marchés ne connaissent pas de répit : ils augmentent en permanence ! L'on se souvient de tous des pics atteints par la pomme de terre, ces derniers mois. Elle s'est vendue jusqu'à 100 dinars le kilogramme ! Pourtant, la production n'a pas baissé, bien au contraire. Pour éviter que ce scénario ne se répète, M. Benaïssa a demandé aux membres du Comité interprofessionnel de la pomme de terre d'établir une fourchette de prix à la production, à la commercialisation et au stockage pour une éventuelle homologation afin de stabiliser les prix sur le marché. «Si la fourchette des prix proposée par les professionnels est établie selon les règles économiques et sociales et conformément aux intérêts de l'économie nationale, il n'y a aucune raison de ne pas les homologuer», a-t-il promis.