L'entraîneur de l'équipe d'Argentine Diego Maradona a évoqué une possible démission à son retour à Buenos Aires avant-hier soir, au lendemain de l'élimination de l'Albiceleste par l'Allemagne en quarts de finale du Mondial-2010, selon le quotidien argentin Cronica. "Un cycle s'est terminé", titre en Une ce journal populaire, qui a réussi à glaner quelques mots de Maradona lorsqu'il rentrait à son domicile. Selon le quotidien, ses amis et voisins ne souhaitaient pas qu'il quitte la sélection, "mais les mots du sélectionneur ont été sans équivoque: +ça y est, mon cycle est terminé+"."J'ai donné tout ce que j'avais", aurait également déclaré Maradona selon Cronica. La veille, le capitaine de l'équipe championne du monde en 1986 avait affirmé: "Je n'ai pas encore décidé de mon avenir, je dois discuter avec ma famille, les joueurs, la Fédération. Ca dépend de beaucoup de choses". "Celui qui devra décider s'il continue ou non, c'est Maradona", a précisé le directeur des sélections nationales argentines à la chaîne TyC sports. "Ca dépend de lui, a-t-il ajouté. Mais le président de la Fédération argentine n'a jamais interrompu un processus et si Digeo décide de continuer, il continuera. Je crois qu'il doit terminer son contrat qui s'achève après la Copa America de l'an prochain, qui aura lieu en Argentine." Un Allemand tire sur des Italiens après une dispute l Un deuxième Italien est décédé après avoir été blessé par balle hier, lundi, dans le nord de l'Allemagne par un Allemand qui n'avait pas supporté une dispute au sujet des résultats de leurs équipes nationales, a annoncé aujourd'hui, mardi, la police. Hier vers 07h20, une violente dispute avait éclaté dans un bar du centre-ville de Hanovre entre deux Italiens vivant à Hanovre, âgés de 47 et 49 ans, et un Allemand actuellement en fuite, à propos des performances de l'Allemagne et de l'Italie lors des Coupes du monde précédentes. L'Allemand avait quitté l'établissement, mais il était revenu quelques minutes plus tard, armé, et avait ouvert le feu, atteignant les deux hommes à la tête. Le premier Italien, âgé de 47 ans, était décédé à son arrivée à l'hôpital, et le second a succombé à ses blessures dans la nuit, a précisé la police. Un pistolet 9mm, l'arme probable du crime, a été retrouvé dans les environs immédiats du café et la police a lancé un appel à témoin pour retrouver le suspect, désigné sous le nom d'Holger B., avec photos à l'appui, prises alors qu'il retirait de l'argent à un distributeur. But refusé à Lampard : la «fatalité» l L'arbitre assistant uruguayen Mauricio Espinosa, qui n'a pas vu que le ballon avait franchi la ligne sur la frappe de l'Anglais Frank Lampard contre l'Allemagne en huitièmes de finale du Mondial-2010, refuse de parler d'erreur et évoque la "fatalité". "On ne peut pas parler d'erreur, car ce n'est pas une faute technique. C'est la fatalité. La balle allait si vite que nous n'avons pas pu la voir quand elle est entrée dans le but, même si j'étais placé au bon endroit. Ce sont des choses qui arrivent dans le football", déclare-t-il dans un entretien au quotidien uruguayen El Pais, publié hier, lundi. Le tir de Lampard avait frappé la barre avant de rebondir plusieurs centimètres derrière la ligne de but allemande. Le trio d'arbitres, dont faisait partie M. Espinosa, a été renvoyé chez lui après ce match. L'arbitre assistant, qui avait participé à plusieurs compétitions internationales, a commencé à se douter qu'il y avait un problème à la mi-temps. "Dans le vestiaire, nous n'avons regardé aucune vidéo, mais, vu l'ambiance, on pouvait percevoir ce qui s'était passé", dit-il. Mais c'est seulement en voyant "les commentaires de la télévision" au retour au camp de base des arbitres, que "nous nous sommes rendus compte de ce qui s'était passé", ajoute-t-il. "Je ressens une grande amertume, en raison de tous les efforts que nous avions fait pour nous préparer pendant longtemps". Zapatero a du «travail» et verra Espagne-Allemagne à la télé l Le chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero a expliqué hier, lundi, qu'il verrait la demi-finale du Mondial-2010 Espagne-Allemagne à la maison et non en Afrique du Sud, car il a "beaucoup de travail et de décisions à prendre ces prochains jours". L'Espagne sera représentée par la reine Sofia, a annoncé la Maison Royale. "L'Espagne s'améliore de jour en jour et tout laisse augurer que cette demi-finale va être un grand match chargé d'émotion", a estimé M. Zapatero pendant une conférence de presse. "Nous avons pas mal rapproché notre différentiel avec l'Allemagne", a-t-il plaisanté, dans une métaphore économique hardie au regard de la crise économique profonde qui frappe l'Espagne. "J'ai confiance dans le fait que nous allons inverser ce différentiel", a-t-il ajouté avant ce match entre l'Allemagne, triple championne du monde, et l'Espagne, qui va disputer sa première demi-finale d'un Mondial. "Je vais voir le match ici, car j'ai beaucoup de travail et de décisions à prendre au cours des prochains jours", a expliqué M. Zapatero. "Je vais essayer de le voir en famille pour adoucir la tension que me procurent ces matches de la sélection espagnole, souvent pleins d'émotion comme nous l'avons vu dernièrement", a-t-il ajouté. Ballon de foot et vuvuzela pour les princesses des Pays-Bas l Les petites princesses Catharina-Amalia, 6 ans, Alexia, 5 ans, et Ariane, 3 ans, ont joué au football et soufflé dans une vuvuzuela hier, lundi, lors d'une séance de pose devant les médias, en soutien à l'équipe nationale des Pays-Bas, demi-finaliste du Mondial 2010. "Elles suivent cela de près", a déclaré leur père, le prince Willem-Alexander, futur roi des Pays-Bas, alors que les fillettes en robes roses tapaient dans un ballon orange sur la pelouse devant la villa familiale à Wassenaar, dans la banlieue de La Haye. La princesse héritière Catharina-Amalia a ensuite soufflé dans une vuvuzuela orange, sur le perron de la maison. "Nous avons regardé ensemble le match contre le Brésil", a indiqué le prince héritier, aux côtés de son épouse, la princesse Maxima. "Et nous portons tout le temps quelque chose d'orange", a-t-il ajouté. "Ca commence à me démanger", a poursuivi Willem-Alexander, qui devait s'envoler hier avec son épouse pour l'Afrique du sud et assister à la demi-finale Pays-Bas-Uruguay ce soir. "L'atmosphère autour de l'équipe de Bert van Marwijk est bonne", a-t-il souligné. «Je ne suis pas superstitieux, mais des gens de mon entourage m'ont demandé de ne plus laver ce fameux pull-over.» Joachim Löw à propos d'un pull-over en cachemire parme qu'il portait lors des victoires contre l'Australie (4-0), l'Angleterre (4-1) et l'Argentine (4-0). «Je ne veux pas rentrer à Berlin les mains vides, j'ai déjà connu cela deux fois.» L'Allemand Bastian Schweinsteiger, 3e au Mondial-2006 et 2e à l'Euro-2008. «Je n'ai pas compris un mot, mais il a absolument raison!» Franz Beckenbauer après une longue réponse en portugais de Carlos Alberto Parreira, le sélectionneur brésilen de l'Afrique du Sud, à une question sur Dunga, lors d'une conférence de presse commune. «Nous devons féliciter au nom de toute la délégation espagnole Rafael Nadal pour son grand triomphe. L'effort qu'il a fait est un exemple pour tous les sportifs.» Le sélectionneur espagnol Vicente del Bosque après la victoire de son compatriote à Wimbledon. «C'est le meilleur moment de notre histoire. Il faut le savourer car on ne doit jamais oublier à quel point c'est difficile d'y arriver et parce que ce sera difficile de retrouver une génération aussi talentueuse.» Rafael Nadal, évoquant les succès de ses compatriotes en basket, Formule 1, cyclisme et football, après sa victoire à Wimbledon. «Je leur ai dit dans le vestiaire qu'ils allaient devoir remonter leurs chaussettes parce qu'il n'était pas question que je manque la demi-finale simplement pour jouer le match pour la 3e place.» Le milieu néerlandais Nigel de Jong, suspendu pour le match contre l'Uruguay. «Atteindre les demi-finales, il faut le faire ! Mais au niveau de la manière, il y avait vraiment moyen de faire mieux.» L'ancien attaquant néerlandais Patrick Kluivert «Une finale entre pays européens serait la plus insipide et anti-historique.» Fidel Castro.