De notre bureau : Budget n Le secteur de l'industrie et des mines vient de bénéficier d'une enveloppe financière de 90 milliards de centimes qui sera destinée à la réalisation des projets de raccordement au gaz naturel à travers la wilaya. «Cette opération, qui consiste en la réalisation de bon nombre de projets de raccordement au gaz naturel, touchera, au total, plus de 4 000 foyers. Elle permettra à l'ensemble des habitants des localités concernées par ces projets, de régler définitivement le problème d'approvisionnement en gaz butane ce qui contribuera à une amélioration certaine de leur cadre de vie. Rien que pour les communes de Zeboudja et de Sobha, situées respectivement au nord-est et au nord-ouest du chef-lieu de la wilaya, 337 millions de dinars seront dégagés afin de couvrir financièrement les travaux des mêmes projets en faveur de 3 800 foyers. Pour leur part, les communes de Ténès et de Boukadir seront, elles aussi, bénéficiaires de 5 milliards de centimes qui seront également destinés à la réalisation de plusieurs projets similaires au niveau de leurs quartiers et douars. Quant aux délais initialement fixés pour la réalisation de ces travaux une fois lancés probablement dans les prochaines semaines, ils sont prévus, selon le cahier des charges, pour 12 mois, informent des sources auprès de la direction de l'industrie et des mines de la wilaya. Actuellement, le taux de gazéification enregistré à travers l'ensemble des régions urbaines de la wilaya est de 45%. D'après les mêmes sources de la direction de l'industrie et des mines, ce pourcentage permet à Chlef de se classer parmi les 10 premières wilayas du pays les plus pourvues en cette énergie vitale en comparaison avec les autres régions à travers le territoire national. «Au niveau de certains endroits dans plusieurs communes de la wilaya, le réseau gazier existe déjà depuis bien longtemps. Seulement, il est toujours mal exploité car bon nombre d'habitants limitrophes qui ne disposent pas de moyens financiers leur permettant de prendre en charge les travaux de raccordement à partir du réseau principal jusqu'à l'intérieur de leurs domiciles respectifs, ne peuvent, malheureusement, accéder à cette énergie. C'est le cas, entre autres, de plusieurs familles notamment dans la commune d'Ouled Ben Abdelkader au sud-ouest de la ville de Chlef qui continuent de s'approvisionner en gaz butane alors qu'un important réseau de gaz naturel passe juste à côté de chez eux», ajoutent encore nos sources qui précisent, enfin, toujours dans ce cadre, qu'en plus de ces nouveaux projets de raccordement au gaz naturel qui seront incessamment lancés, plusieurs autres sont actuellement en cours de réalisation à Abou El-Hassane, à Ouled Abbès et à Taougrit dont la réception et la livraison définitives sont prévues pour bientôt. El-Karimia : les habitants réclament l'aménagement urbain Située à une vingtaine de kilomètres au sud-est du chef-lieu de la wilaya, la commune d'El-Karimia – l'une des plus anciennes que compte la région du centre du pays – nécessite en urgence beaucoup de travaux relatifs à l'aménagement urbain au niveau de plusieurs de ses quartiers et cités. Pour les habitants de ces différentes agglomérations, la situation de la vie urbaine dans leurs quartiers respectifs se dégrade de plus en plus. «Notre quartier existe depuis l'époque coloniale. Et il n'a jamais fait l'objet de travaux de rénovation ou d'aménagement de la part des services administratifs compétents. C'est pourquoi il se trouve aujourd'hui dans cet état. Nous avons à maintes fois tiré la sonnette d'alarme auprès des responsables locaux. Seulement toutes nos doléances sont restées à ce jour lettre morte», s'indignent plusieurs familles à la cité Mayau. A hay Béni Bouateb, au quartier Zeboudj ou encore à la cité Les Immeubles toujours aux alentours du centre-ville d'El-Karimia, c'est le même scénario d'amertume et de désolation. Les routes et les ruelles de ces localités sont poussiéreuses en été, inondées et boueuses en hiver. Elles sont également envahies par des eaux usées qui coulent, à ciel ouvert, dans tous les sens en raison de l'inexistence de conduites et de caniveaux indispensables à leur évacuation. Même les trottoirs n'ont jamais existé dans ces localités où se confondent dans un mélange indescriptible piétons et voitures. «A chaque fois que la nuit tombe, c'est le spectre de l'angoisse qui règne sur nos quartiers. Combien de fois des agressions et des vols ont été commis sur des personnes et des biens par des malfrats qui se volatilisent rapidement à la faveur de la nuit», tempêtent de nombreuses familles à El-Karimia qui réclament des projets dans le cadre de l'aménagement urbain au niveau de leurs cités. Les plages de Ténès quotidiennement prises d'assaut l Depuis l'annonce par les autorités locales de la wilaya, de l'ouverture officielle de la saison estivale en date du 10 juin dernier, les plages de la ville côtière de Ténès accueillent quotidiennement un nombre impressionnant d'estivants en provenance de plusieurs wilayas du pays. Selon des sources de la protection civile locale, pas moins de 36 000 ont déjà fréquenté, à ce jour, les plages en question fuyant ainsi la canicule suffocante qui frappe de plus en plus l'intérieur du pays. «C'est parce que toutes les mesures organisationnelles et sécuritaires, entre autres, ont été prises par les services administratifs compétents que les vacanciers dont le nombre augmente sensiblement de jour en jour, trouvent tranquillité, repos et facilités à tous les niveaux dans toute la ville de Ténès», précisent enfin nos sources. Canicule et feux de forêt Les feux de forêt et de récoltes qui se sont déclarés dernièrement et qui ont ciblé plusieurs endroits boisés au nord-est et au nord-ouest du chef-lieu de la wilaya de Chlef, à l'origine d'une insupportable élévation des températures dans toute la wilaya durant plusieurs jours, ont été, enfin, entièrement maîtrisés. Selon des sources de la Protection civile de la wilaya, ces incendies ont touché de nombreux massifs forestiers de Sidi Akacha, de Béni Bouateb, d'Abou El-Hassane et d'El-Marsa. «Mais c'est surtout dans la forêt de Bissa à plusieurs kilomètres plus au nord-est du chef-lieu de la commune de Zeboudja, que ces incendies ont fait beaucoup de ravages. Pour l'heure, le bilan relatif aux destructions, qui ont été enregistrées en raison de la rapide propagation des feux favorisés par un vent d'est extrêmement violent, n'est pas encore connu. Mais ce qui est sûr, c'est qu'une importante partie de cette forêt, mondialement reconnue, vu le monde animal et végétal qu'elle renferme, a été, malheureusement, totalement calcinée. Pour leur part, les dégâts enregistrés depuis le début du mois de juin par des feux de récoltes à travers plusieurs localités de la wilaya, sont également terrifiants. C'est ainsi que 2 730 arbres fruitiers, 1 110 bottes d'avoine, 2 125 bottes de foin et pas moins de 70 hectares de céréales ont été complètement embrasés», précisent des sources de la Protection civile de la wilaya. Retard dans la réalisation des projets : les mises en garde du wali ! Au cours des récentes visites de travail et d'inspection qu'il a effectuées à travers plusieurs communes de la wilaya afin de s'enquérir de l'état d'avancement des travaux relatifs à la réalisation de bon nombre de projets relevant de différents secteurs, le wali de Chlef, Mahmoud Djamâa, n'a pas caché son mécontentement à l'égard de l'énorme retard accumulé au niveau de chaque ouvrage. Accompagné à chaque fois du président de l'APW, des directeurs de l'exécutif de la wilaya, des chefs de daïra et des présidents d'APC des communes concernées, le wali a fait savoir à chacune de ses haltes à l'ensemble, mais surtout aux entrepreneurs chargés de la réalisation des projets en question, que la situation est aberrante et que les retards enregistrés au niveau de chacun des projets sont inadmissibles. Il a averti que si les ouvrages n'étaient pas livrés dans les délais, «non seulement ils seraient sévèrement pénalisés, mais encore que leur entreprise figurerait sur la liste noire». Les mêmes remarques, les mêmes reproches et les mêmes instructions ont été également adressés aux autres responsables d'entreprises notamment à Ouled Ben Abdelkader, à Sendjas, à Harchoune, à Oued Fodda, à Labiodh Medjadja, à Oum Drou, à Moussadek, à El-Marsa et à Abou El-Hassane où les travaux des projets qui relèvent du secteur de l'éducation nationale (écoles primaires, CEM et lycées) n'avancent qu'à petits pas.