Résumé de la 22e partie n Pour fêter leurs retrouvailles, Hayat et Hakim ont décidé de circoncire leur petit garçon. Pour cela, ils projettent d'organiser une fête. La circoncision du petit Amine est célébrée quelques jours après. Comme voulu par Hakim, cela a été l'occasion de réunir la famille, ses parents et ses beaux-parents et de sceller tacitement une sorte de nouvelle alliance : il ne trahira plus Hayat ! D'ailleurs, il a gâté autant son fils que sa femme, àà laquelle il a offert un magnifique collier. — C'est trop, a dit Hayat, très émue. Il sourit. — Ce n'est jamais assez pour me faire pardonner ce que j'ai fait ! — C'est du passé, dit Hayat — Je n'aurais jamais dû agir comme je l'ai fait ! Elle lui a mis le doigt sur la bouche et lui a dit tendrement : — Ne parle plus de ça ! — Si, dit-il, je crois qu'il faut en parle pour exorciser ce qui s'est produit… Hayat est gênée, mais comme il insiste… — Jusqu'à présent, dit-il, je ne comprends pas ce qui s'est passé ! Comme Hayat ne répond pas, il ajoute : — Peut-être que cette femme m'a ensorcelé… — Tu es trop bon ; tu te laisses impressionner... — Je suis plutôt naïf ! Hayat hésite puis lui fait timidement ce reproche. — Tu aurais dû te montrer plus méfiant, ne pas t'ouvrir à cette femme ! — Que veux-tu ? Elle était trop gentille ! Je ne pouvais pas la repousser sans courir le risque de passer pour un ingrat… Et puis, cette fille m'était un peu apparentée puisque c'est la fille d'une cousine à ma mère ! — C'est vrai ! dit Hayat. De toute façon, moi même j'ai été embobinée… C'est moi qui l'ai introduite chez nous ! — Tu ne pouvais pas prévoir ses intentions ! elle rit. — Moi aussi, je suis naïve… Idiote même, comme le dit ma mère. Il se renfrogne. — Ta mère est au courant de ce qui s'est passé ? — Oui, dit Hayat, c'est ma sœur, Nadia, qui le lui a dit. — Je me demande ce qu'elle doit penser de moi ! — Elle t'en a voulu au début ; puis, comme tu as fait amende honorable, elle t'a pardonné elle aussi ! — Je m'en veux tellement ! — S'il te plaît, ne parle plus de cela ! — Et toi, tu n'y penseras plus. — Je te le promets ! — Alors effaçons jusqu'au souvenir de cette triste affaire ! (à suivre...)