L'Algérie tentera, lors des 17es championnats d'Afrique d'athlétisme prévus du 28 juillet au 1er août prochains à Nairobi (Kenya), d'améliorer sa cinquième place obtenue lors de la précédente édition en Ethiopie et de bien préparer les jeux Olympiques 2012 (JO-2012) de Londres, a indiqué le directeur technique national de la Fédération algérienne d'athlétisme, Ahmed Boubrit. «Ces championnats, qui viennent à mi-parcours, constituent un objectif intermédiaire et vont nous permettre de bien préparer les JO de Londres. Cela ne va pas nous empêcher d'essayer de faire mieux qu'en 2008 à Addis-Abeba», a déclaré, hier, mardi, à l'aps, M. Boubrit. Lors de la 16e édition des championnats d'Afrique d'athlétisme remportée par l'Afrique du Sud, l'Algérie avait terminé à la 5e place avec un total de sept médailles (2 en or, 4 en argent et 1 en bronze), rappelle-t-on. Dix-sept athlètes algériens prendront part à la compétition, dont six filles. Parmi les participants figurent les deux médaillés d'or en 2008, le recordman continental du décathlon Larbi Bouraâda, ainsi que Mohamed Ameur (20 km marche). On enregistre également le retour à la compétition de l'athlète Baya Rahouli après deux années d'absence. Pour être prêts le jour «J», les athlètes algériens ont bénéficié de nombreux stages entrant dans le cadre du programme de préparation général établi par la Fédération algérienne d'athlétisme au début de chaque saison, selon M. Boubrit. Concernant les chances des représentants algériens, le DTN national s'est dit «optimiste» pour réaliser de bons résultats, même si «la tâche ne sera pas facile face aux Kenyans et aux Ethiopiens qui évolueront dans leur région connue pour ses hauteurs». Un premier groupe d'athlètes ralliera Nairobi ce mercredi, suivi le lendemain par le reste de la délégation. Liste des athlètes algériens sélectionnés : Hommes : Ameur Mohamed et Medjeber Hicham (20 km marche), Bourakba Abdelmoumene (Lancer du disque), Bouraâda Larbi et Souissi Mourad (Décathlon), Hadj Lazib Othman et Mokddel Lyes (110 m haies), Krim Hichem (Saut en hauteur), Makhloufi Toufik (1 500 m), Manseur Nadjim (800 m), Nima Issam (Triple saut). Dames : Bouras Zahra (800m), Bouzebra Zouina et Saâda Amina (Lancer du marteau), Ferguen Amina (100 m haies), Halliche Sonia (Saut à la perche), Baya Rahouli (Triple saut). Afrique du Sud Semenya rattrape le temps perdu Caster Semenya, qui a remporté les 800 mètres du meeting de Lappeerenta et de la réunion de Lapinlhati, la semaine dernière, souhaite intensifier sa préparation. «Je suis très satisfaite de ma performance (2'04'' 22 et 2'02 ‘'42, ndlr)», s'est réjouie la championne du monde en titre, dont la carrière a été stoppée onze mois en raison d'une polémique autour de son genre sexuel. «J'ai atteint mes objectifs mais la prochaine fois, je veux courir mon premier 600 mètres plus rapidement, en 1'28 ou 1'29 (...) Je ne sais pas où aura lieu ma prochaine course. Je vais à présent rentrer chez moi et reprendre l'entraînement.» Selon son agent, Semenya devrait prendre part à deux ou trois courses européennes, fin août-début septembre, avant de participer aux Jeux du Commonwealth - son objectif prioritaire - le mois suivant. Tour de France / 17e étape Sarkozy assistera demain à l'ascension du Tourmalet Nicolas Sarkozy assistera demain après-midi à l'ascension du col mythique du Tourmalet (Hautes-Pyrénées) en conclusion de la 17e étape du Tour de France cycliste, a-t-on appris, hier, mardi, auprès de l'Elysée. Amateur passionné de cyclisme, le président de la République est un habitué de la Grande boucle. Depuis son élection, il a suivi en 2007 les derniers kilomètres de la 9e étape entre Val d'Isère et Briançon et récidivé, l'an dernier, lors de la 17e étape entre Bourg-Saint-Maurice et le Grand-Bornand. Il avait été contraint d'annuler sa visite au peloton en 2008 pour cause d'emploi du temps surchargé, au lendemain du vote par le Congrès de Versailles d'une réforme de la Constitution. Chacune de ses apparitions sur le Tour de France est traditionnellement l'occasion pour Nicolas Sarkozy de renouveler son soutien aux organisateurs de l'épreuve dans la lutte contre le dopage. L'an dernier, il avait également confié son admiration pour le septuple vainqueur du Tour, l'Américain Lance Armstrong, qui fait cette année sa dernière apparition dans l'épreuve à l'âge de 39 ans. Le chef de l'Etat l'avait reçu à déjeuner à l'Elysée en octobre. 16e étape Fédrigo gâche le baroud d'honneur d'Armstrong En dépit de son discours revanchard, Andy Schleck n'a pas attaqué Alberto Contador entre Bagnères-de-Luchon et Pau où s'est imposé Pierrick Fédrigo, le plus rapide d'une échappée où figurait Lance Armstrong, auteur d'un baroud d'honneur pour son dernier Tour. Le peloton a revisité les quatre cols mythiques des Pyrénées, escaladés pour la première fois et dans le même ordre en direction de Bayonne il y a cent ans. Lance Armstrong, sixième de l'étape, l'avait choisie pour se montrer une dernière fois dans la lumière d'une épreuve dont il sera longtemps le recordman de victoires (sept) mais à laquelle il tournera le dos définitivement dimanche sur les Champs-Elysées. Depuis la première étape de montagne, le champion texan atteint par la limite d'âge et de ses jambes, a souvent été décramponné dans les cols. Dans ce Tour de France dont il n'est plus qu'une attraction, Lance Armstrong a semblé prêter une attention mesurée au duel opposant Contador à Schleck et restait énigmatique quant à ses chances de remporter une étape et se débarrasser de l'image d'un champion en déliquescence, dont le retour à la compétition il y a 18 mois est de moins en moins justifiable sportivement. De ce point de vue, sa performance du jour est symbolique de l'image qu'il veut laisser lui-même au public. «J'avais planifié mon attaque», a-t-il dit. «Je suis vivant, j'ai tout essayé. Je ne suis pas le meilleur dans cette course mais j'ai toujours un état d'esprit combatif», a-t-il ajouté. Schleck ne veut plus de sifflet pour Contador Schleck et Contador ont eu le temps de converser à la veille de la journée de repos et leur différend semble être apaisé, après les déclarations tapageuses du Luxembourgeois lundi soir. «Nous avons parlé en effet de ce qui s'est passé lundi quand j'ai été victime d'un saut de chaîne», a dit Schleck. «Désormais entre lui et moi, il n'y a plus de problèmes. Bien sûr que le Tour ne va pas se gagner sur la seule séquence d'une saut de chaîne.» «Maintenant, le Tour va se décider au Tourmalet entre lui et moi. Et je demande aux gens de ne plus siffler Alberto. Pour lui et pour moi», a conclu le deuxième du classement général. Formule 1 Le GP de Monaco menacé par Ecclestone La presse britannique a relayé des propos de Bernie Ecclestone remettant en cause le futur du Grand Prix de Monaco, l'un des tracés les plus mythiques de la Formule 1. Bernie Ecclestone l'a déjà prouvé par le passé : pour le grand argentier de la Formule 1, les notions de nostalgie, de prestige ou de mythe s'effacent toutes devant le sacro-saint dollar. Ou euro. Ou toute autre devise monétaire. Ainsi, dans sa volonté forcenée d'ouvrir la reine des compétitions automobiles à de nouveaux marchés, Ecclestone a franchi un pas supplémentaire en confiant à différents médias britanniques : «On peut faire sans Monaco.» Pour quelles raisons ? «Ils ne paient pas assez cher. Les Européens vont devoir payer davantage, faute de quoi nous devrons courir ailleurs.» Avant d'ajouter en guise de conclusion : «Aujourd'hui, il n'y a que deux éléments incontournables en Formule 1 : le nom même de Formule 1 et Ferrari.» Les patrons des autres écuries apprécieront, même si fondamentalement ils n'apprendront rien sur les préférences d'un Ecclestone qui, au moins, a le mérite de ne pas pratiquer la langue de bois. Un rendez-vous très prisé Maintenant, encore faut-il voir si sa menace est véritablement sérieuse ou pas, sachant que Monaco demeure une date et un tracé mythique en Formule 1. Inscrite au championnat depuis 1955, la course princière a façonné la légende de nombre de pilotes automobiles. On pense notamment à Ayrton Senna qui s'y imposa à six reprises, dont cinq d'affilée entre 1989 et 1993. En remettant en cause son existence, Ecclestone s'en prend donc à une véritable institution en F1. Mais attention, le Rallye de Monte-Carlo a bien disparu du calendrier de la WRC alors.
