Qui d?autre que la maman est le premier vecteur d?éducation, le père venant en seconde position ? Bien avant l?école, la famille (la mère surtout) est la première responsable du devenir du futur adulte. Il est établi empiriquement et scientifiquement que les saines habitudes ? les mauvaises aussi ? se contractent dès la tendre enfance : hygiène, civisme, intérêt pour le travail scolaire, alimentation équilibrée, sommeil... Selon les études des psycholinguistes, les bonnes performances linguistiques à l?école (et dans la vie) dépendent de la qualité du bain langagier dans lequel l?élève a été «plongé» dès sa naissance. Des parents, qui ne stimulent pas la parole de leur enfant, ne communiquent pas assez avec lui, finissent par le pénaliser : l?enfant risque d?avoir un retard ? voire des troubles ? de langage. Ce handicap va lui rendre pénible sa vie scolaire. Il est confirmé scientifiquement que dans le ventre de sa maman, le f?tus entend dès l?âge de 6 mois. Les spécialistes recommandent aux futures mamans d?écouter de la musique douce, de belles mélodies, et de lui parler. Cela stimulera son potentiel auditif et imprimera en lui des traces indélébiles. L?attachement sans limites à la maman, jusqu?à l?âge de 3 ans et demi-4 ans, constitue, selon les spécialistes de la petite enfance, un facteur décisif dans la structuration de la personnalité de l?enfant. Ce besoin psychoaffectif est très puissant pendant cette période. Il est vivement conseillé à la maman de ne pas priver son enfant de sa présence. Chose difficile à concrétiser chez les mères qui travaillent. Voilà un droit que les femmes doivent arracher : celui du travail à mi-temps ou des horaires aménagés jusqu?à l?inscription de leur enfant à la crèche. Faut-il encore que le préscolaire (crèche, garderie et maternelle) soit généralisé chez nous. Un autre combat que les femmes, de par le monde, n?ont pas l?air de prendre au sérieux. Et pourtant !