De notre bureau : Patrimoine n Il se situe à cheval entre deux wilayas, celle de Tizi Ouzou et de Bouira, et s'étend sur une superficie de 18 550 ha. On y dénombre de nombreuses espèces floristiques et faunistiques dont certaines sont endémiques. Selon la direction du parc «La flore du Djurdjura, présente des diversités spécifiques et écologiques très remarquables liées aux types d'habitats existants et leur étagement géoclimatique». Les forêts du Djurdjura – qui est une chaîne de consistance karstique considérée comme la partie africaine de la chaîne alpine – sont composées essentiellement de cèdres, de chênes verts, de chênes lièges de pins noirs (une espèce endémique) et d'érables, dessinant des paysages aussi beaux que variés allant des cédraies denses aux pelouses ; l'action du gel et du dégel a façonné des tableaux uniques sur le karst dont la fameuse Main du juif. Le parc compte 16 401 espèces végétales et animales recensées. Parmi les 1 342 espèces végétales, on dénombre 1 100 spermaphytes dont environ 140 rares, 35 endémiques et plus de 110 qui sont des espèces médicinales et aromatiques. A celles-ci s'ajoutent 52 lichens et 920 champignons supérieurs. Pour les espèces animales, au nombre de 1 640, le parc compte 30 mammifères (le singe magot, l'hyène rayée, le chacal, le renard, la belette, la mangouste…) dont 10 sont protégées, tels le singe magot, le porc-épic et l'hyène rayée. Pour ce qui est des chiroptères, 16 espèces de chauves-souris vivent dans le parc du Djurdjura, parmi lesquelles 04 sont inscrites sur la liste rouge de l'Union internationale de la conservation de la nature (Uicn), il s'agit notamment du murin et du rhinolophe. Les oiseaux qui vivent dans le parc sont également nombreux, puisqu'on y a recensé pas moins de 121 espèces, parmi lesquelles 18 de rapaces protégés par la loi, car en Algérie tous les rapaces sont protégés théoriquement. Le nombre total d'oiseaux concernés par les mesures de protection est de 32. Il s'agit entre autres, de l'aigles, du faucon, du vautour, du hibou et de la chouette… Il y a aussi la buse. Selon la direction du parc, «d'une manière générale, la faune du Djurdjura est encore méconnue. Les éléments de connaissance actuellement disponibles, relèvent l'existence de 30 espèces de mammifères, le serval et le lynx étant, respectivement, probables et rarissimes, parmi elles existent aussi 12 chauves-souris, dont 10 identifiées et une n'est connue que dans le parc de Djurdjura, en l'occurrence, la barbastelle d'Europe. On y recense aussi 121 espèces d'oiseaux, dont 05 sont rarissimes et 32 protégés par la loi (18 rapaces et 14 passereaux, 17 espèces de reptiles, 05 espèces de batraciens, quelques mollusques adaptées aux zones de haute montagne et 218 espèces d'insectes dont 13 sont protégées par loi». Toute cette richesse est menacée par l'action de l'homme, le surpâturage et les incendies… Incendies Les dépotoirs à l'origine de 34 départs de feu Les dépotoirs sauvages constituent une cause non négligeable de départ de feu. Selon la cellule de communication de la Protection civile de Tizi Ouzou, sur 246 incendies enregistrés durant la période allant du 1er juin au 14 juillet passés, 34 se sont déclarés dans des décharges et des dépotoirs sauvages. Ces endroits représentent un véritable risque sur les populations et l'environnement quand on sait qu'ils sont situés à la sortie des villages et sur les flancs des montagnes, ce qui rend la détection du feu et l'intervention difficiles. Toutefois avec la sensibilisation des riverains par la caravane organisée conjointement par la Protection civile et la conservation des forêts en mai dernier. Le risque de déclaration des grands incendies a beaucoup diminué ces deux dernières années, selon la protection civile, cela est dû à la sensibilisation de la population et leur implication pour donner l'alerte dès le déclenchement des flammes et l'intervention rapide des hommes du feu. Toutefois, il reste le problème de l'éradication des décharges sauvages. La wilaya de Tizi Ouzou compte 1 500 décharges sauvages occupant environ 75 hectares quant à la quantité de déchets produite chaque année au niveau de toute la wilaya, elle est de pas moins de 300 000 tonnes/an. La direction de l'environnement a inscrit sur son plan d'action, la réalisation de centres d'enfouissement techniques dont celui d'Illoula Oumalou-Souamaâ et de décharges contrôlées dont celles de Béni Douala, Tizi N'Tlata et Zekri. En bref l Deux personnes brûlées par le gaz Le gaz a fait deux brûlés lundi dans la wilaya de Tizi Ouzou. Le premier a eu lieu au niveau des tours villas dans la ville de Tizi Ouzou. Selon la cellule de communication de la protection civile, l'explosion d'une bouteille de gaz butane a déclenché un feu qui a causé des brûlures à une personne. Celle-ci a été évacuée vers le CHU. Par ailleurs le même jour, au niveau du boulevard Yacef-Omar, une autre personne a été brûlée par une fuite de gaz s'est transformée en flammes. Le feu qui s'est déclaré dans la cuisine a causé des dégâts à toute la cuisine. l Faible affluence vers les plages Le nombre des estivants visitant les 8 plages autorisées à la baignade dans la wilaya de Tizi Ouzou a atteint jusqu'au 19 de ce mois de juillet, les 49 000 personnes. Il est à noter que, cette année, la fréquentation des plages a beaucoup baissé par rapport aux saisons précédentes où le nombre de vacanciers atteignait les 3 millions en moyenne. Côté intervention, lundi dernier, 6 personnes ont été sauvées de la noyade et 47 personnes soignées sur place. l 8 blessés dans trois accidents 5 personnes ont été blessées dans un accident de la circulation qui s'est produit lundi sur la RN12. Selon la cellule de communication de la Protection civile, l'accident a eu lieu lundi à hauteur de la cimenterie de Tizi Rached. Par ailleurs, 4 véhicules ont été endommagés. Deux autres accidents se sont produits le même jour l'un à Tizi N'tlata lorsque deux véhicules sont entrés en collision faisant un blessé, l'autre à Tifra dans la localité de Tigzirt. Un tracteur a dérapé causant des blessures au conducteur et à son accompagnateur. Concours de lecture pour enfants La direction de la culture a lancé depuis vendredi passé, le premier festival de la lecture appelé «la lecture en fête». Une manifestation destinée exclusivement aux enfants et qui vise à développer le goût de la lecture chez cette frange. Spectacles de marionnettes, magie, kermesse, clown, théâtre… sont au menu de cet événement qui se poursuivra jusqu'à dimanche prochain. Pour l'après-midi d'aujourd'hui (jeudi), Chikh Saâdi animera à 15h au niveau de la maison de la culture une conférence-débats sous le thème «La bande dessinée et la didactique». Vendredi, le bibliobus se déplacera dans la ville balnéaire de Tigzirt où il y aura des spectacles de magie avec Hachemi Omar le clown, avec Oufella et Youcef Ouali et de marionnettes avec la troupe Akoas de Médéa. Il est à noter que ces spectacles seront organisés dans plusieurs localités de la wilaya telles que Iboudraren (samedi prochain), Timizart (mercredi) et Ath Hicham (également mercredi prochain) afin d'en faire profiter le plus grand nombre d'enfants lorsqu'on sait que les activités destinées pour cette frange de la société sont plutôt rares. Les chérubins de ces localités auront, eux aussi, droit aux spectacles pour enfants et au bibliobus. Le même jour à 15h à la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou, Boucebci Tarek donnera une communication sous le thème «Le dessin et l'expression orale chez l'enfant». Cette conférence sera suivie par une rencontre avec les conteuses du cercle Rêve Arts. Durant cette manifestation un concours de la meilleure lecture et écriture, du meilleur conte, du plus grand nombre de livres lus et du meilleur dessin sera organisé au profit des enfants âgés entre 6 et 16 ans. La clôture aura lieu le vendredi 28 juillet avec des récompenses pour les gagnants et un gala avec Ali Meziane.
