Intérêt n Selon des responsables de l'ambassade de Cuba en Algérie, de plus en plus de voyagistes algériens s'intéressent à la destination Cuba. Partir en vacances à Cuba ? c'est désormais possible. Depuis quelques mois, des agences de voyages proposent cette destination. S'il est vrai que la demande n'est pas forte, il n'en demeure pas moins qu'elle existe. «Il y a bel et bien des Algériens qui expriment le vœu de partir à Cuba», nous a fait savoir une employée de l'agence Go Fast Travel qui commercialise des séjours dans cette île aux paysages féériques. Pour quel prix ? «155 000 dinars par personne dans des hôtels 3 étoiles», a répondu notre interlocutrice. Seulement, «il n'y a pas de départ prévu dans l'immédiat», a-t-elle ajouté. Chez Quick Tour Algérie, le dernier voyage prévu cet été a été programmé pour le 26 juillet. La durée du séjour est de 14 jours. «L'hébergement se fait au niveau d'hôtels 4 et 5 étoiles», a indiqué la préposée à la réception. Et de souligner que des excursions sont organisées sur place, dont une à La Havane. S'agissant du visa, «c'est nous qui nous en chargeons.» Coût du séjour : 229 000 dinars par personne, «billet d'avion et frais de visa compris.» Selon des responsables de l'ambassade de Cuba en Algérie, de plus en plus de voyagistes algériens s'intéressent à la destination Cuba. «Nous avons organisé une séance de présentation des opportunités d'investissement dans le secteur du tourisme à Cuba à laquelle ont pris part 25 agences de voyages qui se sont montrées très intéressées par l'idée de mettre sur le marché des séjours en terre cubaine. D'autres agences se sont rapprochées de nous afin d'avoir une idée sur la procédure à suivre pour organiser des voyages», nous ont-ils appris. Selon eux, Cuba présente beaucoup d'avantages à même de séduire les Algériens, dont notamment un climat propice aux vacances. «Chez nous, on dit que l'été est éternel, il commence le 1er janvier et se termine le 31 décembre.» Aussi, cette île regorge de sites et d'infrastructures touristiques. Last but not least, la vie n'y est pas chère. Seul inconvénient : le prix du billet demeure plus ou moins élevé (à partir de 80 000 dinars). Pour les Algériens, le problème réside beaucoup plus au niveau du visa de transit qu'ils doivent obtenir auprès de l'Espagne et de la France, sachant qu'il n'y a pas de ligne directe Alger-La Havane. «Nous sommes en train de travailler afin de mettre en place une ligne directe entre nos deux pays», nous ont signalé nos interlocuteurs qui n'ont pas raté l'occasion pour rappeler qu'il est très facile d'obtenir un visa d'entrée à Cuba.