De Pologne : Statut n Même s'il n'est là que depuis une demi-saison seulement, l'ancien joueur de l'US Créteil est devenu l'un des cadres de l'équipe. Désormais, c'est lui le meneur de jeu du MCA. Beaucoup d'espoirs reposent sur le milieu de terrain, Abdelmalek Mokdad. Auteur d'une bonne deuxième partie du précédent exercice, Mokdad est en train de bosser dur et de réaliser d'excellentes prestations dans les matches amicaux qu'il a livrés jusque-là dans un rôle qui lui sied parfaitement. En effet, l'entraîneur Alain Michel lui a confié la tâche de mener les opérations offensives de son équipe et pour le moment, il s'en sort merveilleusement bien. Sa présence aux entraînements dès le premier jour prouve que le joueur veut réussir sa saison. On se souvient que l'année dernière, Mokdad a dû quitter l'équipe avant l'entame du championnat à cause d'un malentendu avec les dirigeants qui n'ont pas respecté leurs engagements. C'est ainsi qu'il a été obligé de ne pas jouer durant toute la première partie du parcours avant de revenir au mois de décembre et de terminer la saison où, même sur le flanc pendant six mois, il a réussi à s'imposer dans l'échiquier de Bracci. L'ancien Cristolien a réalisé une bonne moitié de saison couronnée par un titre de champion d'Algérie. Cette saison, il a l'intention de poursuivre l'aventure avec le Doyen, mais faire mieux que le précédent exercice. «J'ai répondu présent dès le premier jour de l'entraînement. Je me sens très bien au sein de ce club. Avec les dirigeants, nous nous sommes pratiquement entendus sur tout, ce qui m'a libéré psychologiquement», explique t-il. On se rappelle que l'année dernière, le joueur avait vécu des moments très difficiles, qui avaient un lien avec les finances. A ce sujet, le joueur dira : «Cette année, je ne me fais pas de soucis. J'ai confiance en mes dirigeants et je j'ai pratiquement tout conclu avec eux avant le départ pour la Pologne.» Par ailleurs, Abdelmalek Mokdad s'est chargé naturellement de baliser le terrain aux nouveaux joueurs mouloudéens venus des différents championnats européens, à l'image de Kemas, Sofiane, Mouissi et autres Kaddour. Mokdad n'hésite pas à annoncer que Kemas sera d'un grand apport pour le Doyen, lui qui connaît assez bien ses qualités et ses compétences. Pour lui, ce joueur devrait être une carte importante dans l'échiquier mouloudéen, notamment après le départ de Bouguèche qui a choisi de tenter une aventure du côté des Emirats. Mokdad se dit prêt pour relever d'autres défis, notamment une participation continentale avec le Mouloudia. Toutefois, son principal objectif, même s'il n'est pas avoué, c'est de briller pour espérer une place en sélection nationale, notamment celle des locaux qui sera appelée à disputer une Coupe d'Afrique au Soudan au début de l'année prochaine. Agé d'à peine 24 ans, Abdelmalek Mokdad a toutes les qualités pour réaliser son rêve. La forme Ammour tarde à convaincre l L'entraîneur du Mouloudia, Alain Michel, s'inquiète du rendement de l'ancien stratège de l'USMA, Ammar Amour, du fait que ce dernier tarde à confirmer tout le bien que l'on pense de lui. Cette situation ne perturbe pas pour autant le joueur, en témoigne la grande sérénité qu'il continue d'afficher à l'entraînement. Mais lors des matches amicaux, Ammar Ammour ne brille pas. D'ailleurs, le joueur lui-même reconnaît qu'il n'est pas à son meilleur niveau et qu'il est en train de chercher ses repères au sein de son nouveau-ancien club. «Je sais que je suis encore loin de ce que tout le monde attend de moi au MCA. Toutefois, je compte revenir à mon meilleur niveau progressivement», a-t-il assuré à l'un des deux assistants d'Alain Michel. Il ne faut pas perdre de vue que l'état actuel du terrain où travaillent les Mouloudéens en Pologne, ne permet pas de développer un jeu technique. Ce qui complique davantage la mission d'Ammour réputé pour être un fin technicien, comme l'a fait remarquer Alain Michel lui-même, comme pour lui accorder des circonstances atténuantes. En fin, Ammour est habitué à évoluer sur des pelouses synthétiques, que ce soit à l'ASMO, à l'USMA ou encore au CABBA. Donc, il lui faudra plus de temps pour s'adapter à son nouvel environnement, mais pour l'instant, il tarde vraiment à confirmer. Il disputera sa quatrième Ligue des champions Harkat : «L'Afrique, je connais !» Expérience n L'ancien défenseur axial de la JSK ne s'est pas entraîné hier. Il était fiévreux. Toutefois, il ne devrait pas tarder à rejoindre ses coéquipiers sur un terrain de football. InfoSoir : On ne vous a pas vu à l'entraînement cet après-midi (Ndlr l'entretien a été réalisé hier soir). Peut-on en savoir les raisons ? l M. Harkat : Pour la simple raison que je suis fiévreux. Je me suis blessé à l'orteil et cela a provoqué un abcès et une forte fièvre. Je ne pouvais même pas me tenir debout. Le coach a préféré me ménager et je peux vous affirmer que je ne serai pas prêt à disputer le match amical de demain (Ndlr aujourd'hui). Cela dit, je pense que ce n'est pas méchant et dès que la fièvre baissera, je reprendrai avec mes coéquipiers. Vous avez bien entamé cette période d'intersaison sur le plan personnel, comme l'attestent, du reste, vos prestations dans les matches amicaux disputés jusque-là. Quel est le secret de cette grande motivation ? l D'abord, c'est la première fois que je viens en Pologne et croyez-moi, c'est un endroit magnifique pour travailler. Pour revenir à votre question, c'est tout simplement que je suis encore sur la lancée de la deuxième partie de la saison dernière. Vous savez tous que j'ai rejoint le MCA lors du dernier mercato hivernal et même si je n'avais à l'époque que deux rencontres officielles dans les jambes avec l'USMA, l'entraîneur Bracci n'a pas hésité à me faire confiance. Je suppose que je m'en suis bien sorti en contribuant au sacre. Cette fois, j'ai la chance d'entamer la préparation d'intersaison avec le Mouloudia, et je ne veux en aucun cas la rater. Je travaille donc d'arrache-pied, même si je ne suis pas encore au top. On sent en vous une réelle détermination à revenir au devant de la scène après votre traversée du désert ces dernières saisons, plus précisément depuis que vous avez quitté la JSK… l C'est le destin des joueurs. On est appelé à changer de clubs pour retrouver une certaine stabilité tant sur le plan mental que sportif. Je ne peux pas nier avoir passé de très bons moments à la JSK. J'ai participé trois fois à la Ligue des champions africaine, ce qui n'est pas à la portée de tout le monde. Seulement, lors de ma dernière saison dans ce club sous la houlette de Saïb, j'ai rencontré quelques problèmes. J'ai décidé alors de changer d'air surtout que l'USM Annaba m'avait fait une belle proposition. Mon aventure annabie n'a pas réussi et je me suis retrouvé par la suite à l'USMA. Pour les premiers six mois dans ce club tout a bien marché. Mais par la suite, les choses se sont dégradées pour moi. Saadi ne me faisait pas jouer pour des raisons que j'ignore toujours et je ne pouvais plus supporter cette situation, ce qui m'a poussé à opter pour le MCA lors du dernier mercato hivernal. Justement en évoquant la Ligue des champions, vous êtes parmi les rares joueurs du Mouloudia à avoir disputé cette compétition… l Avec le Mouloudia, je vais disputer ma quatrième Ligue des champions africaine. Les trois premières, je les ai disputées lorsque je portais les couleurs de la JSK. C'est une grande responsabilité surtout que l'effectif mouloudéen manque dans sa majorité d'expérience dans ce genre de compétition. Mais cela n'est pas fait pour nous démotiver, car je connais très bien l'Afrique et je suis persuadé que la volonté est le facteur numéro un de la réussite dans cette épreuve. Connaissant les joueurs mouloudéens, je pense qu'ils ne manquent nullement de volonté. Le MCA dispose d'un groupe de qualité. Pensez-vous que le Mouloudia sera capable de conserver son titre ? l Ecoutez, certes nous avons, cette fois-ci, un effectif très riche qui offre beaucoup de solutions de rechange à l'entraîneur, mais il faudra se mettre dans la tête que la mission ne sera guère facile. Cette fois-ci, tout le monde nous attendra au tournant. Nous sommes donc avertis.
