Résumé de la 4e partie n Le jeune homme sceptique, parti à la recherche du savoir, découvre une ville en ruines. Dans le cimetière de la ville, il se pose des question sur les anciens habitants. Il laisse son imagination vagabonder. Il image les rues de la ville, les maisons, les marchés… Comment étaient ces gens ? Parlaient-ils la même langue que lui ? Avaient-ils les mêmes coutumes ? En tout cas, leur civilisation semble assez développée si on juge sur ces ruines… Il se rappelle alors la cause de son départ : la recherche du savoir… Peut-être que ces gens avaient-ils des érudits, des savants qui pouvaient répondre à ses questions… Croyaient-ils ou non à la résurrection ? Et si oui, pensaient-ils que les corps reviendraient tels qu'ils étaient de leur vivant ? — J'aurais bien aimé rencontré ces gens ! Il s'imagine encore une foule d'autres choses. Puis, après avoir longtemps fait travailler son imagination, il se dit : — Ils dorment tous à mes pieds ! Il regarde tristement les tombes. — Ils ne sont plus que poussière ou alors des os brisés et décharnés… Comment peut-on dire qu'ils vont un jour ressusciter et reprendre leur forme originelle ? Il soupire. — Ceux qui nous parlent de la résurrection des corps, tiennent un discours insensé ! Comment ai-je pu me poser de pareilles questions ? Il se lève. — C'est moi qui suis un insensé ! Il balaie les tombes du regard. — Pour vous, c'est fini… Il soupire encore. — Et pour nous, aussi, ce sera fini quand nous rendrons notre dernier soupir… L'homme est voué à l'anéantissement ! Va-t-il continuer son voyage ? — C'est inutile de partir plus loin… J'ai acquis la certitude que l'homme, en mourant, devient poussière et que la résurrection n'est que chimère. Or Dieu, qui a entendu ce discours, veut donner à l'homme incrédule une leçon. Une leçon qui allait lui prouver que la résurrection des corps est une réalité. Le jeune homme se sent soudain très fatigué. — Je dois me reposer. Il retourne vers le vieil olivier et s'assoit. Son âne est attaché, à quelques pas de lui. Il prend sa besace. — J'ai également faim… Il retire un morceau de galette et quelques figues sèches. Il veut porter le pain à la bouche mais il n'y parvient pas. — Que se passe-t-il ? Aussitôt ses yeux s'alourdissent. Il fait des efforts pour les ouvrir mais ils se ferment. Et il tombe dans un profond sommeil. Un sommeil qui va durer un siècle et quelques jours. (à suivre...)