De notre bureau : Nouveauté n 10 000 fidèles pourront désormais faire leurs prières dans la toute nouvelle mosquée Ali-Ibn-Abi-Taleb à Boufarik, sur le prolongement de la RN1 tout près du stade Mohamed-Reggaz. La nouvelle mosquée s'étend sur 1 080 m2 et dispose d'une qualification nationale après avoir été au départ une mosquée de cité. L'ampleur des travaux entamés et l'art qui a été mis ont permis cette classification par le ministère des affaires religieuses et c'est Abdallah Ghlamallah, ministre des Affaires religieuses, qui l'a inaugurée, mardi dernier, veille du ramadan. Deux bureaux d'études locaux, Belhadi de Blida et Beddek de Boufarik, ont réussi le prodige d'assembler plusieurs tendances architecturales où le chiffre 5 revient inlassablement, rappelant les cinq piliers de l'Islam. L'ensemble est inspiré de l'école Larbi-Tebessi, ex-Pagest de Boufarik, de la mosquée El-Atiq ; pour le minaret, elle-même inspirée de Médine et de la mosquée Bachir-El-ibrahimi de Boufarik, l'ex-église orthodoxe. Cinq coupoles ornent le carré construit avec une influence à l'intérieur provenant de la mosquée bleue d'Istanbul. L'artisan El-Mohri, résidant à Ouled Yaïch, a réussi l'exploit du travail de soudure pour toutes les enluminures. «La notion d'éclairage de l'ensemble intervient avec symétrie et le soleil pénètre par plusieurs ouvertures de sorte que nous économisons l'énergie électrique en plein jour», assure M. Abdenour, maître de l'ouvrage. La coupole dispose de 24 fenêtres et possède un diamètre de 13,70 m et son sommet est à 30 m du sol. Inspiration de l'art musulman, perse, gothique, l'intérieur offre une certaine sérénité à l'âme, dès l'entrée. Il faut dire que les concepteurs n'ont pas lésiné sur le confort au quotidien du visiteur : 500 robinets d'eau courante – et la présence d'une bâche d'eau – empêcheront cette anxiété perçue à l'heure des appels à la prière. Les piliers de l'intérieur faisaient l'objet, au moment de la visite, de l'application par un artisan-peintre de l'art du papillon en deux tons. Boubekeur Mohamed Cherif (45 ans) était souriant, tout fier de confirmer qu'il est 'autodidacte. La porte d'entrée, imposante – 4 tonnes – s'ouvrait pour accueillir les nombreux citoyens, l'heure de la prière du d'hor étant toute proche. Le minbar, d'où officie l'imam, est lui-même un bijou dans sa conception avec tout ce que témoigne l'art musulman à différentes époques. L'accès au sous-sol permet de découvrir une large salle de prière réservée aux femmes et qui devient les jours de semaine un espace pour l'école coranique. Un acquis pour la commune de Boufarik édifié en un temps record et qui laisse ouverte la voie à plus d'inspiration pour de futurs édifices, culturels ou autres, permettant une empreinte locale, régionale, nationale pour des œuvres témoignages. Commerces ramadanesques Zlabia, citronnades, qalb ellouz, tartes : des produits qui reviennent chaque année, à la même période, à savoir le ramadan, qu'il fasse chaud ou froid. Des assurances avaient été données par le directeur du commerce de la wilaya de Blida pour que ces commerces, poussant comme par enchantement, soient empêchés d'ouvrir «afin de sauvegarder la santé des citoyens». Or, la réalité du terrain est toute autre. Boutiques, garages, espaces ouverts… tout est bon pour dresser une ou deux tables, aménager un comptoir et ramener ces produits dont tout citoyen est friand durant ce mois sacré. «Même le pain est vendu en très grosse quantité», fait remarquer un enseignant en vacances. Des baguettes maigrichonnes à 10 DA. Poussé par la curiosité, un citoyen a fait peser un pain : moins de 200 g ! Vol à classer dans quelle rubrique ? Les agents mobilisés par la direction du commerce semblent ne pas avoir encore débuté leur travail et l'anarchie atteint toutes les artères de la ville de Blida. Il faut dire également que le citoyen ne joue pas le jeu et qu'il faudrait sans doute une quelconque calamité pour tirer la sonnette d'alarme. Le commerce informel touche de plein fouet l'alimentation sans que les services d'hygiène interviennent efficacement. Il est impossible d'affirmer que les salariés des bureaux communaux d'hygiène, ceux de la direction du commerce ainsi que les services de police accomplissent les tâches pour lesquelles ils perçoivent des rémunérations. La santé de la population a un prix mais qui voudra le payer ? Incendies dans plusieurs communes Les feux de forêt ont fait ravage durant toute la semaine écoulée à travers plusieurs communes de la wilaya de Blida. Au total, près de 30 ha de maquis ont été la proie des flammes, notamment à Larba et Bouinan. La forêt d'Asmar, surplombant la commune, verra 4 ha de maquis emportés par les feux, suite à une température dépassant les 36°. En outre, 6 ha seront détruits à Bouinan avant que le feu ne soit circonscrit par les éléments de la protection civile. Ces derniers auront fort à faire dans la localité de Amroussa où des dizaines d'arbres ont été calcinés. Mercredi après-midi, le feu a repris à Sidi Serhane, toujours dans la commune de Bouinan et c'est la protection civile, aidée de la Conservation des forêts, qui y a mis fin après la destruction de plusieurs hectares de maquis. A Kef El-Fernane, dans la commune de Larbâa, ce sont encore 3 ha de maquis et de broussailles qui ont été la proie des flammes. Les éléments de la protection civile sont également intervenus dans la commune de Chréa où le feu a pris dans un chalet appartenant à un particulier. Football USM Blida, dure sera la reprise l Le stade Tchaker étant en travaux, l'USMB fonctionne comme un «SDF» pour la seconde saison consécutive. Mouzaïa et Koléa sont sur les tablettes du président Zaïm qui ne veut plus faire les frais de la priorité accordée à l'EN. «Nous avons payé le prix fort et nous avons failli rétrograder, nous sommes donc avertis», a tonné M. Zaïm devant la question qui lui était posée. «Nous cherchons à figurer parmi les équipes qui occupent le haut du tableau, nous y avons mis le prix et nous nous devons de nous entourer de toutes les garanties, entre autres, celle de la domiciliation», a-t-il conclu dans un bref entretien téléphonique. Club sans domicile fixe ! Tel est le constat également du supporter blidéen. «Nous avons, cette saison, une bonne équipe sur le papier, joueurs et encadrement, mais nous ne voulons pas être des ‘'SDF'' alors que nous sommes censés être un club professionnel», fulmine Hamza B., supporter bien connu à Bab Sebt. Les clubs de Mouzaïa et de Koléa désirent également disposer de plusieurs tranches horaires pour leurs différentes catégories et l'intervention de la FAF devient quelque peu urgente. La reprise, le 3 septembre, devrait voir le club de la Mitidja dans les meilleures dispositions, surtout après un stage précompétitif réussi en Tunisie.