Abraham a prêché à l'unicité de Dieu auprès de son père qui était sculpteur de statues, ainsi que tout son peuple. Dieu a dit : «(Rappelle le moment) où Abraham dit à Azar, son père : Prends-tu des idoles comme divinités ? Je te vois, toi et ton peuple, dans un égarement évident !» (Sourate 6 verset 74). Il a dit aussi : «Et mentionne dans le Livre, Abraham, c'était un très véridique et un Prophète. Lorsqu'il dit à son père : Ô mon père, pourquoi adores-tu ce qui n'entend ni ne voit, et ne te profite en rien ? Ô mon père, il m'est venu de la science ce que tu n'as pas reçu ; suis-moi, donc, je te guiderai sur une voie droite. Ô mon père, n'adore pas le diable, car le diable désobéit au Tout Miséricordieux. Ô mon père, je crains qu'un châtiment venant du Tout Miséricordieux ne te touche et que tu ne deviennes un allié du diable» (Sourate 19 versets 41-45). Il a aussi dit : «Son peuple disputa avec lui ; mais il dit : Allez-vous disputer avec moi au sujet de Dieu, alors qu'Il m'a guidé ? Je n'ai pas peur des associés que vous Lui donnez. Je ne crains que ce que veut mon Seigneur. Mon Seigneur embrasse tout dans Sa science. Ne vous rappelez-vous donc pas ? Et comment aurais-je peur des associés que vous Lui donnez, alors que vous n'avez pas eu peur d'associer à Dieu des choses pour lesquelles Il ne vous a fait descendre aucune preuve ? Lequel donc des deux partis a le plus droit à la sécurité ? (Dites-le) si vous savez» (Sourate 6 versets 80 et 81). Le Prophète (Qsssl) a dit : «La meilleure eau sur la surface de la terre est celle de Zamzam. Elle suffit comme subsistance et constitue un (moyen de) guérison pour la maladie» (Tabarani et Ibn Hibban, qualifié de bon par Al-Albani). Abou Dharr rapporte que lorsqu'il vint à La Mecque pour rencontrer le Prophète, il vécut pendant un mois en ne consommant rien d'autre que l'eau de Zamzam : celle-ci étanchait non seulement sa faim et sa soif, mais le rendit même obèse (Mouslim numéro 4 520). Ibn Al-Moubarak disait en la buvant : «Ô Dieu, Ibn Abi Al-Mawâl nous rapporta selon Mohammed Ibn Al-Munkadir selon Jabir que le Prophète dit : «L'eau de Zamzam est pour la finalité pour laquelle elle est bue, et moi je la bois contre la soif du Jour de la Résurrection.» Ibn Al-Qayyim a dit : «Il m'est arrivé une fois de tomber en proie à la maladie alors que j'étais à La Mecque. A ce moment-là, j'étais privé de médecin et de médicaments. Je pris donc une gorgée d'eau de Zamzam, récitais cette sourate (Al-Fatiha) à maintes reprises avant de la boire. Cet acte m'apporta la guérison complète. Et je ne me passais plus par la suite de cette cure pour pallier les douleurs, et elle m'apporta l'utilité désirée.» S'agissant des arbres du Paradis, il y a lieu de citer le hadith rapporté par Al-Boukhari : Abou Hourayra rapporte que le Messager d'Allah (Qsssl) a dit : «II existe au Paradis un arbre à l'ombre duquel un cavalier peut marcher pendant cent années sans jamais en sortir.» Aussi, le Seigneur dit dans le Coran : «Ils jouiront de spacieux ombrages, d'une eau courante, de fruits abondants non cueillis à l'avance, ni interdits. Ils se reposeront sur des lits élevés.» Ibn Abbas explique : cet ombrage est celui d'un arbre du Paradis et s'étend sur de vastes distances au point qu'un cavalier acharné marchera dans son ombre durant cent ans, quelle que soit la direction prise ; les habitants du Paradis, ceux des chambres et autres sortiront et parleront dans son ombre ; ils se rappelleront les amusements de la vie présente, Allah enverra alors un vent du Paradis qui remuera cet arbre pour leur accorder chaque amusement dont ils jouissaient dans la vie présente.» II ajoute : «Les palmiers du Paradis ont le tronc en émeraude vert, la base de leurs branches en or rouge, leurs palmes serviront aux vêtements des élus, leurs fruits sont autant que les jarres et leurs eaux sont aussi blanches que la neige, plus douces que le miel et plus molles que les palmites sans noyaux.» C'est en suivant la route de la Soie que l'Islam a pénétré en Chine au VIIe siècle, avec des marchands en majorité persans. Les musulmans sont majoritaires dans les régions autonomes du Ningxia et du Xinjiang, où ils appartiennent essentiellement à deux minorités nationales de langue turque : Ouïghours et Kazakhs. Mais le principal groupe musulman chinois reste celui des Hui. On le trouve dans le Gansu, le Shaanxi, le Yunnan et les ports du Sud-Est. Les Hui font remonter les débuts de l'Islam en Chine à l'ambassade envoyée en 650 par le calife Othman. L'empereur Tang Gaozong avait alors autorisé les musulmans à répandre leur religion et à construire une mosquée à Chang'an. Néanmoins, la première mosquée rapportée par la tradition aurait été construite par Saâd Lebid Alhabshi dès les premiers temps de l'Islam à Quanzhou, dans le Fujian, sous le nom de Qilinsi. Jusqu'en 1978, tout en réprimant toute tentative d'indépendance des régions frontalières, le Parti communiste chinois a fait preuve de tolérance vis-à-vis de l'Islam. Les pratiques des Huis ont néanmoins été encadrées, d'où l'existence de femmes imams officiant dans certaines régions. Il s'agit d'une pratique imposée au nom de l'égalité des sexes. En 1986, on estimait le nombre de musulmans en Chine à approximativement 30 millions, établis pour la plupart dans les régions du nord et de l'ouest. Les Compagnons Joulaybib ne connaissait ni sa mère, ni son père, ni même sa tribu. Il savait uniquement qu'il était Arabe et qu'au sein de la communauté musulmane, il faisait partie des Ansars. Pensant à Joulaybib, le Prophète (Qsssl) alla trouver un Ansar pour lui demander la main de sa fille. Malgré le refus de sa mère, la jeune fille accepta cette demande en mariage après avoir appris qu'elle émanait du Prophète. Abou Barza rapporte que le Prophète a dit à ses compagnons lors d'une bataille : «Avez-vous perdu quelqu'un ? Ils dirent : Certes oui, untel, untel et untel. Il dit alors : «Avez-vous perdu quelqu'un ? Ils dirent : Non. Il dit : Quant à moi, j'ai perdu Joulaybib, cherchez-le. Ils se mirent à le chercher, ils le trouvèrent auprès de sept personnes qu'il avait tuées, ensuite il fut tué. C'est alors qu'arriva le Prophète, il était debout auprès de lui et dit : Il a tué sept personnes, ensuite ils l'ont tué ! Il est de moi, et je suis de lui, il est de moi et je suis de lui», il répéta cela deux ou trois fois. Il dit : Il le porta sur ses avant-bras, et il n'avait d'autre lit que les avant-bras du Prophète. Il dit : Ils creusèrent une fosse et le mirent dans sa tombe, et ils n'ont pas cité le lavage.» (Mouslim, Al Tayalisi, Ahmad et Al-Bayhaqi). Les piliers de la foi Dieu dit dans le Coran : «Dis-leurs : Qui vous accorde la nourriture du ciel et de la terre ? Ou qui est le maître de l'ouïe et des regards, et qui du mort fait sortir le vivant, et du vivant fait sortir le mort, et qui dirige toute chose avec attention ? Ils diront très certainement : C'est Allah. Dis : N'allez-vous donc pas Le craindre ? Tel est donc Dieu votre Seigneur ; qu'y a-t-il en dehors de la vérité, sinon l'erreur, comment alors pouvez-vous vous détourner ?» (Sourate 10 versets 31 et 32). Ce type d'unicité consiste à citer les noms et les attributs que Dieu a attestés pour Lui-même dans Son livre ou dans la Sounna, de manière convenable, sans falsification, sans négation, sans comparaison et sans chercher à découvrir leur essence. Allah dit : «Les noms les plus parfaits appartiennent à Allah, invoquez-Le par Ses noms et laissez ceux qui les renient, ils seront rétribués pour ce qu'ils ont fait» (Sourate 7 verset 180). Il dit aussi : «Le meilleur exemple appartient à Allah, que ce soit dans les cieux ou sur terre, Il est le plus Puissant, le Sage.» (Sourate 30 verset 27). «Ô vous qui croyez ! Répondez à Allah et au Messager lorsqu'Il vous appelle à ce qui vous donne la (vraie) Vie (...)» (Sourate 8 verset 24).