Abraham revient ensuite avec l'ordre d'égorger son fils unique Ismaïl. Dieu a dit : «Puis quand celui-ci fut en âge de l'accompagner, (Abraham) dit : Ô mon fils, je me vois en songe en train de t'immoler. Vois donc ce que tu en penses. (Ismaïl) dit : Ô mon cher père, fais ce qui t'es commandé : tu me trouveras, s'il plaît à Dieu, du nombre des endurants. Puis quand tous deux se furent soumis (à l'ordre de Dieu) et qu'il l'eut jeté sur le front, voilà que Nous l'appelâmes Abraham ! Tu as confirmé la vision. C'est ainsi que Nous récompensons les bienfaisants. C'était là certes, l'épreuve manifeste. Et Nous le rançonnâmes d'une immolation généreuse.» (Sourate 37 versets 102-107). Jeter sur le front signifie qu'il l'a couché sur son ventre le visage contre la terre. Abraham avait agi ainsi pour éviter de regarder son visage au moment de l'égorger. C'est ce que Moudjahid, Ibn Abbas, Saïd Ibn Djoubayr, Quatada et Dhahhak ont dit. Souddi et d'autres ont rapporté qu'Abraham avait frotté le couteau contre la gorge de l'enfant mais il n'avait rien coupé. Une fois cette épreuve passée, il est choisi parmi les meilleurs. Dieu a dit : «Et rappelle-toi, quand ton Seigneur eut éprouvé Abraham par certains commandements, et qu'il les eut accomplis, le Seigneur lui dit : Je vais faire de toi un exemple à suivre pour les gens. Et parmi ma descendance ? demanda-t-il. Mon engagement, dit Dieu, ne s'applique pas aux injustes.» (Sourate 2 verset 124). Il reviendra plus tard et trouvera son fils Ismaïl déjà marié. Il lui ordonnera indirectement de répudier cette mauvaise femme. l Le rafraîchissement avec de l'eau est utile pour soigner toute fièvre infectieuse, et comme le confirme Al-Nassimi, le Prophète (Qsssl) ne visait seulement pas le coup de chaleur, mais il a bien conseillé d'utiliser l'eau froide pour la fièvre ; l'abaisser et atténuer de ses risques, sans qu'il en précise une forme quelconque. Cette recommandation est sans doute un des miracles du Prophète. Nous voici au XXe siècle, appliquer des compresses d'eau froide et des glaçons sur la tête du sujet fébrile n'est-il pas le premier conseil du médecin ? Le Prophète, lors de ses moments d'agonie, était atteint de fièvre, et il se rafraîchissait avec de l'eau. D'après Abi Houraïra, le Prophète a dit à un homme qui a insulté la fièvre en sa présence : «N'insulte pas la fièvre, car elle efface les péchés comme le soufflet de forge purifie le fer de ses scories.» (rapporté par Ibn Maja). La femme sera avec son mari au paradis, elle y sera rejointe par sa progéniture pourvu qu'elle soit musulmane. Ceci est fondé sur les propos du Très-Haut : «Ceux qui auront cru et que leurs descendants auront suivi dans la foi, Nous ferons que leurs descendants les rejoignent. Et Nous ne diminuerons en rien le mérite de leurs œuvres, chacun étant tenu responsable de ce qu'il aura acquis.» (Sourate 52 verset 21). Elle sera l'épouse de son dernier conjoint. Le Prophète (Qsssl) a dit : «Toute veuve qui se remarie appartiendra dans l'au-delà à son dernier mari.» (vérifié par Al-Albani dans Sahih Al-Djami et dans As-Sisila As-Sahiha). At-Tabarani a dit : «Bakr nous a rapporté d'après Mohammed Ibn Abi Soura Al-Asqualani qu'il a dit : Al-Walid Ibn Mouslim nous a rapporté d'après Abou Bakr Ibn Abdallah Ibn Abi Maryam d'après Attiya Ibn Quays Al- Koulaï qui a dit : Mouaâwia Ibn Abi Soufyan a demandé la main d'Oum Darda après la mort d'Abou Darda, et la veuve lui a dit : «J'ai appris auprès d'Abou Darda qu'il avait entendu le Messager de Dieu dire : Quand une veuve se remarie, elle appartiendra à son dernier époux dans l'au-delà, et moi je ne suis pas prête à te préférer à Abou Darda.» Ensuite, Mouaâwia lui a écrit pour lui recommander le jeûne comme un moyen de neutraliser ses désirs sexuels. (Al-Madjmou' Al-Awsat). Premier pays catholique du monde, le Brésil connaît depuis une décennie une croissance importante de l'islam. «Il est impossible de savoir combien le pays compte de musulmans, mais on estime qu'il y en a environ un million», indique Paulo da Rocha Pinto, professeur à l'université Fluminense. Pour lui, le meilleur indicateur de l'expansion de cette religion est la multiplication du nombre de lieux de culte. Malgré l'arrivée dès le début du XXe siècle de vagues de musulmans syriens, libanais et palestiniens en majorité – on les appelle au Brésil les Turcos en référence à la tutelle qu'exerçait à l'époque l'Empire ottoman – la première mosquée n'a été inaugurée qu'en 1960. La construction de lieux de culte n'a véritablement commencé qu'à partir des années 1980 et s'est accélérée au début des années 2000. A l'université, les cours sur le monde arabe et l'islam sont bondés. Ce regain d'intérêt a été constaté dans le monde entier. Mais au Brésil, l'engouement a été attisé par une spécificité locale : la telenovela. En octobre 2001, la chaîne Globo a lancé Le Clone. La série avait l'ambition de dépeindre le monde arabe et musulman. Le succès est tel qu'il devient commun, dans les rues de Rio de Janeiro et de Sao Paulo, de se saluer par un Inchallah ! Les Compagnons l Amr Ibn Al-Jamouh était un des dirigeants de Yathrib au temps de l'ignorance pré-islamique. Ses trois fils, Mouawwadh, Mouaâdh et Khallad, ainsi que son épouse Hind se sont reconvertis à l'islam sans qu'il ne le sache. Un des «privilèges» des dirigeants de la ville consistait à disposer d'une idole à soi dans sa maison. Cette idole était sensée bénir le chef dans tout ce qu'il entreprendrait. Celle de Amr Ibn Al-Jamouh s'appelait Manat. Il dépensait beaucoup de temps, d'argent et d'attention pour s'occuper d'elle. Il finit néanmoins par découvrir qu'elle n'avait aucun pouvoir et qu'elle ne méritait pas d'être adorée. Peu de temps après, il se convertit à l'islam à son tour. Son acceptation de la nouvelle religion fut totale. Il prit part ainsi à la bataille de Ouhoud, au même titre que ses trois fils. L'un d'entre eux, Khallad, resta derrière lui et tous deux combattirent courageusement pour la défense du Prophète et tombèrent sur le champ de bataille presque en même temps. Les piliers de la foi La croyance aux Envoyés signifie croire en tous les Messagers dont les noms nous sont connus, en l'occurrence Mohammed, Abraham, Moïse, Jésus, Noé. Ces cinq Messagers sont des hommes de bonne volonté. Dieu les a cités en deux endroits différents dans la sourate La consultation : «Il vous a légiféré en matière de religion, ce qu'Il avait enjoint à Noé, ce que Nous t'avons révélé, ainsi que ce que Nous avons enjoint à Abraham, à Moïse et à Jésus : Ce à quoi tu appelles les associateurs leur paraît énorme. Allah élit et rapproche de Lui qui Il veut et guide vers Lui celui qui se repent.» (Sourate 42 verset 13). Quant à ceux que nous ne connaissons pas, nous y croyons en totalité. Allah dit : «Nous avons envoyé avant toi des Messagers, nous avons fait mention d'une partie d'entre eux, et le reste que nous n'avons pas mentionné.» (Sourate 40 verset 78). «Célèbre les louanges de ton Seigneur avant le lever et après le coucher du soleil, célèbre-le pendant la nuit, célèbre-le matin et soir, si tu désires être heureux.» (Sourate 20 verset 130).