Résumé de la 166e partie n Pour justifier sa grossesse, Martha Seabrook parle d'un mari fictif, puis elle annonce sa mort pour avoir la sympathie de sa famille. Les parents et les amis viennent voir le bébé : une magnifique fille... — qu'elle est belle ! dit-on à Martha. — elle te ressemble beaucoup ! Martha fronce les sourcils. — ce n'est pas à moi qu'elle ressemble, c'est à son père ! Elle n'aime pas trop qu'on parle d'elle parce qu'elle a toujours été l'objet de sarcasmes. En revanche, son «mari», que personne n'a jamais vu, elle le décrit comme le plus beau des hommes. — hélas, il est mort ! je porterai son deuil le restant de ma vie ! Mais quelques mois après, la «veuve éplorée» se console auprès d'un chauffeur de bus de Pensacola, appelé Alfred Beck. C'est un homme assez sympathique et il se sent bien avec Martha qui va l'entourer d'affection. — tu m'aimes ? lui demande-t-elle. — oui, répond-il. — alors, pourquoi ne nous marions-nous pas ? L'homme demande qu'elle lui accorde un peu de réflexion. Martha se fâche. — quoi, tu dois réfléchir pour cela ? Tu viens de dire que tu m'aimes ! — le mariage, c'est une affaire sérieuse. — je suis très sérieuse ! Beck la regarde. Certes, Martha est une brave fille, un peu mythomane et exigeante. Il veut bien vivre avec elle, mais l'épouser… — j'ai besoin de me stabiliser et surtout de donner un nom à ma fille. — demain, je te donnerai ma réponse. Il va réfléchir... Il n'est pas commode d'avoir pour épouse une aussi grosse femme mais Beck se dit qu'avec Martha il va lui aussi se stabiliser, avoir un foyer, une femme qui lui prépare ses repas et lave son linge. Le lendemain, il lui donne sa réponse. — c'est d'accord, nous allons nous marier. — et la petite ? demande Martha. — je l'adopte ! Alfred Beck s'installe donc chez Martha... — tu es satisfaite ? lui dit-il. — oui ! répond-elle. Le chauffeur de bus, une fois chez Martha, se sent bien, jusqu'au jour où elle lui annonce qu'elle est enceinte. — Enceinte ? Comment cela ? — L'enfant est de toi, dit Martha, nous devons nous marier ! L'homme ne dit pas non. — Je dois réfléchir, dit-il. Martha pense que l'homme, comme le précédent, allait la planquer, mais il réfléchit bien et il donne son accord. — D'accord, dit-il, mais il n'y aura plus d'autres enfants ! (à suivre...)