Résumé de la 167e partie n Martha Seabrook épouse un chauffeur de bus, Alfred Beck, qui va lui donner son nom. Elle est de nouveau enceinte. tu n'es pas content que je sois enceinte ? demande-t-elle à son époux. — oui ! tu as déjà un enfant et nos revenus ne sont pas élevés. — je te promets de ne plus avoir d'enfants. Alfred Beck avait imaginé qu'avec Martha, la vie serait facile pour lui. Or, il découvre une femme exigeante, aux appétits tant alimentaires que sexuels excessifs. Elle est également colérique et quand elle s'emporte, elle casse tout ce qui lui tombe sous la main. Au cours d'une de ces crises, Alfred Beck s'emporte à son tour. — ça ne peut plus durer ! Si ça continue, je vais te quitter ! Martha se calme, puis elle lui présente ses excuses. — je ne recommencerai plus ! Pourtant, elle va recommencer. Six mois après, Alfred, dégoûté de partager sa vie avec un «mastodonte» qui lui rend la vie dure, demande le divorce. Il l'obtient et Martha se retrouve seule. Comme elle a perdu depuis quelque temps son emploi et que son mari a quitté le logement familial, elle se retrouve sans revenus. Mais la jeune femme s'est découvert une passion : les feuilletons à l'eau de rose, les romans et les films d'amour ! Chaque jour, elle dépense le peu d'argent qu'elle a dans les livres et passe son temps à rêver. Elle rêve d'amour mais aussi d'un foyer paisible, d'un homme qui la satisferait en tout point et lui rendrait la vie plus douce. En 1946, Martha est sans ressource. C'est alors qu'elle songe à reprendre son métier d'infirmière. Elle se présente à un hôpital qui recrute justement des infirmières. Elle montre son diplôme. Le directeur hésite. — sauriez-vous vous acquitter de votre tâche ? La jeune femme répond : — j'aime mon travail passionnément ! Elle le supplie presque. — monsieur le directeur, vous n'aurez pas à le regretter ! — je vous prends à l'essai. L'essai est si concluant que Martha obtient le poste. Elle va prendre ses responsabilités au sérieux, au point que ses patrons la nomment chef de service. C'est un poste bien rémunéré et surtout prestigieux. Les collègues de Martha sont jalouses de son succès et ne manquent pas de la blesser par leurs railleries. — comment ce mastodonte peut-il nous diriger ? — qu'elle parvienne d'abord à diriger son propre corps ! On rit, on la montre du doigt. La jeune femme sait qu'on se moque d'elle. Elle ne se fâche pas et continue à faire son travail. Les malades qu'elle soigne avec dévouement disent, eux, du bien d'elle. (à suivre...)