Opérations n Ces opérations d'aménagement et d'embellissement de la ville ont été lancées hier, lundi, avec comme objectif l'amélioration de son attractivité autant auprès de ses habitants que de ses visiteurs. Mises en œuvre dans des opérations mêlant à la fois la municipalité et la direction de l'urbanisme de la wilaya, ces opérations intègrent autant la voirie (routes et trottoirs), l'éclairage public, les aménagements extérieurs que l'amélioration de la qualité des réseaux d'AEP, a-t-on constaté. «Il s'agit de résorber autant que faire se peut les déficits en VRD», selon le directeur de l'urbanisme, M. Belaïd, qui fixe l'échéance de la livraison de ce premier lot à la fin de l'année en cours. Sa consistance tient en plusieurs projets dont le plus important concerne la reprise en main du boulevard de la Soummam qui s'étale de l'entrée ouest de Béjaïa, à hauteur du lieudit 1/2 Bir Slam, aux 1/2 Babors, sur un linéaire de plus de 5 km. Il est prévu, à ce titre, la pose de bordures, le dallage des trottoirs, la réfection de la chaussée en béton bitumineux sur une largeur de 11 mètres et la pose de candélabres sur l'ensemble de l'itinéraire, pour un investissement estimé à quelque 170 millions de dinars. «Il faut une entrée convenable et digne de la réputation de Béjaïa», a tenu à souligner le wali en visite sur les lieux, insistant non seulement sur la qualité des travaux à réaliser, mais aussi sur les délais à leur consacrer. L'arrivée de la saison des pluies servant généralement d'alibi pour justifier les retards inhérents aux infrastructures de base, le wali a exhorté les entreprises retenues à cet effet, à travailler en 3 x 8 et à saisir l'occasion de l'ensoleillement qui prévaut actuellement pour progresser dans les travaux. Un projet de même envergure a débuté également dans la zone de l'arrière-port. Les bulldozers y ont déjà décaissé le gabarit de la chaussée pour laisser place à d'autres travaux, dont le revêtement de la voie en béton bitumineux, la réalisation de trottoirs et la pose de l'éclairage public. L'occasion du passage du wali dans la zone a été une opportunité pour renforcer la coordination des intervenants dont la carence a déjà suscité quelques hésitations sur sa prise en main. «Il y a trop d'intervenants», a estimé le wali, qui, à l'occasion, a pris l'option de désigner un coordinateur pour «sévir» sur la conduite du projet. Ces aménagements qui font office de travaux de rénovation en bonne et due forme vont être renforcés par d'autres travaux similaires visant la réhabilitation de certains édifices publics. Le plus apparent étant l'ancien tribunal, qui montre de sérieux signes de dégradation dans ses armatures. Affecté au secteur de la culture, le bâtiment qui reste un joyau architectural, va être érigé en annexe de l'Ecole nationale des beaux-arts.