Crise A quand un entraîneur pour la sélection nationale ? C?est la question qui taraude l?opinion publique en général, les fervents des Fennecs en particulier, croyant au retour en force de la balle ronde algérienne à l?échelle continentale vu la bonne prestation des camarades de Ziani. Ces derniers, malgré la mauvaise préparation effectuée avant l?entame de la dernière édition de la Coupe d?Afrique des nations, ont tenu la dragée haute à des prétendants au sacre, à l?image des Lions indomptables du Cameroun et des Pharaons d?Egypte. En atteignant les quarts de finale, les Verts ont quitté la compétition africaine la tête haute et ce malgré le sévère revers essuyé face au finaliste malheureux, à savoir le Maroc. Les spécialistes n?ont pas tari d?éloges sur les joueurs algériens qui ont accompli, selon eux, un parcours digne des grandes équipes tout en prédisant un avenir radieux à cette jeune troupe appelée à disputer, dans moins de deux mois, les éliminatoires du Mondial allemand 2006. Annoncé partant après la fin de la CAN, le directeur technique des équipes nationales, Rabah Saâdane, voulait à tout prix quitter ses fonctions en qualité de sélectionneur national et céder sa place à un coach étranger d?envergure capable de mener les Verts à bon port. Cependant, la haute instance fédérale se trouve dans l?embarras dans la mesure où elle n?a pas encore déniché l?oiseau rare à même de prendre les destinées des coéquipiers de l?inusable Antar Yahia. En effet, le président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua, avait déjà une idée sur le successeur de Saâdane du fait qu?il possédait une liste comprenant des noms de coachs intéressés de travailler en Algérie dont le désormais ex-sélectionneur des Aiglons, Henri Stambouli. Ce dernier a eu déjà l?occasion de discuter avec le président de la FAF en Tunisie lors de la CAN, un terrain d?entente fut trouvé et le patron de l?instance fédérale semblait rassuré par la venue de l?ex-adjoint de l?entraîneur de l?Olympique de Marseille qui a remporté, en 1992, pour rappel avec les Phocéens, la coupe d?Europe. Pour l?anecdote, ce même homme exerçait dans le milieu des sports automobiles, plus précisément chez la firme Arrows, comme préparateur physique des pilotes de Formule 1. Ayant constaté l?anarchie régnant dans notre football, Henri Stambouli a préféré décliner l?offre de la FAF pour diverses raisons : primo, les responsables de la balle ronde nationale n?ont pas tenu toutes leurs promesses en allant proposer un contrat jugé pas intéressant par l?ex-gardien de but du Paris-Saint-Germain. Secundo, l?aspect pécuniaire a été l?un des motifs ayant fait capoter la venue de Stambouli en sélection nationale. La troisième raison est directement liée à la situation actuelle du football national, malade de ses dirigeants, comme en témoignent les crises internes secouant la plupart des clubs nationaux et la valse des entraîneurs. Pis encore, Stambouli a eu des échos sur la gestion de la FAF et la crise financière s?abattant dans sa maison, sans oublier la façon du limogeage de Rabah Madjer et le départ précipité de l?actuel coach de Mouscron, Georges Leekens. Aucun technicien ne veut exercer en Algérie, à l?image de l?homme à la casquette, Ily Bop, qui a tout simplement décliné les sollicitations de la haute instance fédérale. A quelques encablures du début des éliminatoires du Mondial-2006, il semble que rien ne soit encore ficelé concernant l?affaire du coach étranger. Cependant, on apprend de source proche de la FAF que le premier responsable de la haute instance fédérale a trouvé un terrain d?entente avec un coach étranger. Il s?agit peut-être de l?Italien Francesco Scoglio.