Résumé de la 6e partie n Doudja insiste pour que sa fille, Fatiha, se rapproche de son directeur. Elle voudrait qu'elle l'épouse ! Voilà dix jours qu'elle est recrutée et l'on peut dire que le travail lui plaît. Elle s'entend bien avec sa collègue Bahia. Cette seconde secrétaire, qui lui a paru au début rébarbative, est finalement très coopérative. — Le directeur apprécie que tu ne fasses pas de fautes d'orthographe, dit Bahia. Il l'a répété encore hier quand tu es partie ! — C'est vrai ? — Oui, et il est content ! Bahia sourit. — tu sais, s'il a dit ça, c'est qu'il pense te garder ! Fatiha sourit, heureuse. — c'est moi qui suis contente. Dis-moi, toi qui connais bien le directeur, comment il est ? Est-il sévère ? — tu as dû remarquer qu'il est pointilleux ! — Je l'ai remarqué, dit Fatiha. — C'est aussi un homme très brave et très juste… Il ne lèse personne ! — ça aussi, je l'ai remarqué, dit Fatiha. Tu travailles pour lui depuis longtemps ? — Depuis pratiquement l'ouverture de la société… — Une société qui lui appartient, je suppose ? — non, il n'en est que le gérant… Cela étonne Fatiha. — ah bon ? Je croyais qu'il en était le patron ! — pas du tout ! — alors à qui appartient l'entreprise ? C'est bien une entreprise privée, n'est-ce pas ? Elle doit bien avoir un propriétaire ? — oui, le propriétaire, c'est son beau-père ! — Son beau-père ? s'étonne Fatiha. — Oui, le père de sa femme… Mais comme sa femme est fille unique c'est à lui que l'entreprise reviendra plus tard ! — Tu veux dire à sa femme ? — Sa femme ou lui c'est kifkif ! Fatiha est rêveuse. — il a de la chance ! — ça, tu peux le dire ! — et sa femme ? La secrétaire rit. — Il faudra que tu la voies… Une vraie chipie ! Et un laideron ! Tout le monde sait que si monsieur Sofiane l'a épousée c'est uniquement pour son argent ! Elle n'est ni belle ni intelligente et encore moins aimable ! — Ah bon ! s'étonne encore Fatiha. — Elle lui téléphone tout le temps pour s'assurer qu'il est au bureau et qu'il ne court pas les jolies filles ! (à suivre...)