Plan n Cette opération, qui s'inscrit dans le cadre du programme d'éradication de l'habitat précaire et des séquelles de la période coloniale, sera suivie par d'autres habitations qui toucheront la cité Aït-Amar, entre autres. Une quarantaine de familles résidant dans des habitations précaires de la commune de Aïn Lehdjer ont été relogées, hier, dimanche, dans des logements neufs réceptionnés récemment. Il s'agit d'une vingtaine de familles de la cité Ben Ghrabi-Zahra (2), de sept du quartier Ben Mizrouna et de treize autres de Haï Ben-Mrabet, lesquelles ne «connaîtront plus les tourments endurés par plusieurs années de vie dans des logements précaires dépourvus des conditions de santé et d'hygiène les plus élémentaires», a-t-on souligné. Selon le président de l'Assemblée populaire communale (APC) de Aïn Lehdjer, cette opération s'inscrit dans le cadre du programme d'éradication de l'habitat précaire et des séquelles de la période coloniale. Il a signalé, en outre, l'existence d'autres projets de construction de logements sociaux dans sa commune, destinés à une cinquantaine de familles de la cité Aït-Amar du même programme, ainsi que de 7 autres de Haï Ben-Mrabet. Une trentaine de familles disséminées dans plusieurs cités d'habitation précaires de Aïn Lehdjer en bénéficieront également, a précisé le président de l'APC. «Cette opération n'est pas la première du genre dans notre commune, puisque nous avons déjà procédé, en 2006, au relogement de pas moins de 55 familles de la cité Ben Ghrabi-Zahra (1)», a souligné le même responsable. Par ailleurs, 120 autres logements sociaux, repartis sur deux chantiers respectivement de 70 et 50 unités, sont en cours de réalisation dans la localité, a-t-il ajouté, signalant la sélection, récemment, d'une assiette pour abriter un nouveau projet de 100 logements. Pour faire face à la demande, sans cesse croissante, de la population de Aïn Lehdjer sur la formule du logement participatif, une correspondance a été adressée aux services concernés afin de faire bénéficier la commune d'un nouveau programme de 50 unités de ce type «pour lesquelles elle dispose, d'ores et déjà, du foncier nécessaire à leur implantation», a conclu le président de l'APC.