De notre bureau : Lancement n Le choix de terrain quant à la réalisation d'un centre technique d'enfouissement des ordures à Ténès vient d'être, enfin, arrêté. Selon des sources proches de la direction de l'environnement de la wilaya, ce projet tant attendu par les populations de plusieurs autres communes limitrophes à Ténès, à savoir celles de Sidi-Abderrahmane, de Sidi-Akacha et de Bouzghaïa qui bénéficieront également des services de cette importante réalisation une fois opérationnelle, sera implanté à une dizaine de kilomètres à l'est de la ville de Ténès. «Le terrain est situé dans un endroit isolé et très éloigné des agglomérations urbaines ou rurales. La réalisation de ce projet ne présentera aucun danger ni pour la population, ni pour l'agriculture, ni encore pour l'environnement. Toutes les mesures et autres précautions en ce qui concerne ces paramètres ont été sérieusement et totalement prises en considération par la commission de wilaya chargée de l'étude technique et de faisabilité de cet intéressant ouvrage, dont l'enveloppe financière dégagée par l'Etat avoisine les 25 milliards de centimes. Quant aux travaux de réalisation de ce centre d'enfouissement des ordures, ils ne seront lancés qu'après accord et approbation du ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement qui seront prochainement donnés». Les travaux de ce projet consisteront en la réalisation d'un étang et de plusieurs réseaux destinés à l'évacuation des eaux usées que produira l'opération de pressage des amas d'ordures. Deux autres projets similaires à celui de Ténès seront prochainement réalisés respectivement à El-Karimia et à Zeboudja. Il s'agit de deux décharges publiques qui viennent tout juste d'être inscrites dans le cadre du programme de développement et dont les travaux de réalisation seront incessamment lancés. Quant au centre d'enfouissement des ordures actuellement opérationnel à Meknassa et qui reçoit plus de 100 tonnes d'ordures quotidiennement provenant de l'ensemble des localités de la commune de Chlef, il fera l'objet de plusieurs travaux d'élargissement et de réaménagement notamment la construction d'une nouvelle galerie à son niveau, ce qui lui permettra d'accueillir les déchets en provenance des communes avoisinantes, entre autres, Oued-Sly, Boukadir, Chettia, Ouled-Fares et Sendjas. Education : Plus de 36 milliards de centimes pour les élèves nécessiteux Le secteur de l'éducation de la wilaya de Chlef a bénéficié, dernièrement, d'une enveloppe financière estimée à 36 milliards 900 millions de centimes dans le cadre de l'opération de solidarité destinée aux enfants scolarisés issus des familles nécessiteuses (victimes du terrorisme et parents au chômage entre autres) à travers l'ensemble des établissements scolaires de la wilaya. Selon des sources de la direction de l'éducation de la wilaya, une somme de 3 000 DA sera attribuée à chacun des élèves concernés conformément aux critères exigés en la matière. Au total, ils sont plus de 120 000 enfants nécessiteux concernés par cette action de solidarité qui a débuté, rappelons-le, le 13 septembre». Tous les établissements scolaires ont été dotés à 100% de l'ensemble des livres regroupant toutes les matières pédagogiques enseignées à tous les niveaux et ce, à travers toute la wilaya. «Outre l'entière disponibilité des ouvrages scolaires qui sont déjà distribués au profit des 177 000 élèves que comptent nos établissements scolaires, nous avons également mobilisé en collaboration avec les services sanitaires de la wilaya, plus de 36 unités médicales qui se chargeront du contrôle et du suivi de la santé de nos élèves notamment au niveau de 19 CEM et de 17 lycées dans plusieurs communes», nous dit-on. L'enveloppe financière – accordée à la santé scolaire y compris bien évidemment l'achat de médicaments par le ministère de tutelle – a dépassé les 13 milliards de centimes. Pour ce qui est des cantines scolaires, une parfaite couverture en matière de restauration des élèves est entièrement assurée. Au total, quatre nouvelles cantines scolaires verront prochainement le jour et s'ajouteront aux 355 qui existent actuellement. Sidi Akacha 80 logements sociaux mal construits Alors que pas moins de 2 500 demandes de logements sont déposées au niveau de l'administration concernée, les 80 logements sociaux à Sidi Akacha, une commune qui relève administrativement de la daïra de Ténès, pourtant achevés depuis plusieurs années, ne sont toujours pas distribués pour des raisons «de tricherie dans leur construction», nous dit-on. Selon nos différentes sources, ces mêmes logements (32 de type F1 et 48 de types F3 et F4) ont été entièrement achevés, réceptionnés puis remis aux autorités compétentes chargées de leur distribution, par les entreprises réalisatrices en 2001. «La distribution de ces logements sociaux, prévue pour novembre de l'année dernière, a été à maintes reprises reportée car non seulement la liste de leurs bénéficiaires n'a été établie, en fait, par les services concernés, qu'en 2008, mais aussi à cause des nombreuses malfaçons qui ont fait leur apparition au niveau chaque appartement. Les services techniques chargés à l'époque du suivi des travaux de réalisation de ce projet, n'ont pas assumé comme il se doit leur responsabilité envers les entreprises réalisatrices de ces logements. Tout est à refaire au niveau de ces immeubles où certaines façades et autres toits doivent être obligatoirement démolis, et refaits à nouveau compte tenu de leurs nombreuses anomalies», une commission d'enquête a été dépêchée sur les lieux et travaille d'arrache-pied afin de faire toute la lumière sur cette scabreuse affaire à Sidi Akacha. Chortane : « Misère au quotidien » Les habitants de la localité rurale de Chortane à Aïn Serdoune dans la commune de Aïn Merane sise plus d'une cinquantaine de kilomètres au nord-ouest du chef-lieu de la wilaya de Chlef, menacent de recourir à un important sit-in devant le siège de la wilaya afin de se faire entendre leurs revendications. «Notre localité manque de tout et n'a jamais fait l'objet d'une quelconque attention de la part des responsables locaux. Livrée à elle-même, elle est régulièrement envahie par des amas d'ordures et des eaux usées éparpillés à travers son ensemble et qui empoisonnent toute l'atmosphère et le quotidien de ses habitants aussi. On dirait, comme vous le voyez, que nous vivons à l'intérieur d'une grande décharge publique compte tenu du volume des immondices, notre localité s'enfonce de plus en plus dans la saleté, dans la boue et sa population dans la souffrance. Les maladies chroniques se multiplient» Nos interlocuteurs ont également évoqué, entre autres, le problème relatif à l'eau potable qui se pose avec acuité. L'état dans lequel se trouvent les voies de communication dans cette localité, le manque de transport en général et scolaire en particulier, l'absence de l'éclairage public ainsi que de nombreuses autres carences ont également été évoqués par plusieurs habitants.