Le système immunitaire de la souris produit des anticorps capables de neutraliser le virus provoquant la pneumopathie atypique ou Sras (Syndrome respiratoire aigu sévère), ont annoncé des chercheurs qui considèrent avoir fait un pas vers la mise au point d'un vaccin. Dans un premier temps, les chercheurs ont déterminé que les souris pouvaient être infectées par le Sras. Ce virus a contaminé les poumons et voies respiratoires des souris de laboratoire, sans pour autant les rendre malades. Lors d'une seconde infection au Sras, 28 jours plus tard, le système immunitaire des souris a répondu à l'attaque virale par la production d'anticorps, empêchant la réplication du virus dans les poumons et les voies respiratoires. Les chercheurs en ont déduit que la première infection protégeait les souris de la réinfection. Une troisième expérience a permis d'établir que les anticorps produits par les souris pouvaient être transférés à d'autres souris jamais en contact avec le virus, leur conférant une immunité contre le Sras. Ces souris, une fois les anticorps inoculés, ont été infectées par le virus, mais il s'est montré incapable de répliquer, ce que les chercheurs qualifient «d?immunité passive».