Des sources prêtent au président de la FAF l'intention d'arriver à la sanction suprême : la radiation du boss de la JSK du mouvement sportif national. Une affaire à suivre et qui devra dévoiler tous ses secrets quant à cette guerre que se livrent les deux hommes. Les deux hommes ne se «sentent» pas : c'est un secret de Polichinelle. Mais depuis l'élimination de la JSK en Ligue des champions d'Afrique, l'affaire semble prendre des proportions alarmantes. Raouraoua n'aime pas qu'on le défie mais Hannachi reste un homme de défi et ne recule devant rien lorsqu'il s'agit de défendre les intérêts de la JSK. Entre les deux hommes, surtout après l'épisode du fret de l'avion, qui avait emmené la délégation kabyle au Nigeria pour disputer le dernier match de poule en Ligue des champions face au FC Heartland, et les accusations qui s'en sont suivies, la situation s'est considérablement dégradée. Pas le temps de souffler puisqu'une deuxième affaire est venue tendre dangereusement les relations entre les deux puissants hommes du football algérien. En effet, l'entourage de la JSK soupçonne des proches de Raouraoua d'avoir «aidé» le club congolais du TP Mazembe lors de son séjour en Algérie. L'adversaire des Canaris en demi-finale avait pris ses quartiers à Alger une semaine avant la date officielle du match qui s'est déroulé samedi dernier au stade du 1er-Novembre sans en avertir la direction kabyle. Cette dernière s'est étonnée de s'apercevoir que le TP Mazembe a trouvé toute l'aide nécessaire de la part de certains «compatriotes». Hannachi n'a pas hésité, alors à déclarer que l'agence touristique qui avait «pris en charge» les Congolais était proche du premier responsable de la FAF ! Une accusation très grave. La réaction du patron du temple de Dely Ibrahim était prévisible et attendue. En effet, nous avons appris que lors de la dernière réunion du bureau fédéral, le cas de Hannachi a été discuté. On affirme que Raouraoua serait en passe de proposer une lourde sanction contre le président de la JSK, Mohand-Chérif Hannachi. Même si aucune décision n'a été prise d'une manière officielle, il est certain que le boss kabyle devra comparaître prochainement en conseil de discipline de la FAF. Certaines personnes avancent même qu'il encourt deux ans de suspension. D'autres sources nous ont révélé que Raouraoua envisagerait de faire une proposition de radiation de Hannachi du mouvement sportif national aux membres de l'assemblée générale de la FAF dans le but d'avoir leur aval avant de la soumettre au ministère de la Jeunesse et des Sports, l'instance seule habitée à prendre de telles décisions. L'affaire dérive et les deux hommes semblent décidés à aller jusqu'au bout de leur règlement de compte. Le président de la JSK ne va certainement pas se taire. On se rappelle qu'après l'affaire du fret de l'avion qui a mené son équipe au Nigeria, Hannachi n'avait pas hésité à défier Raouraoua, au point de déclarer : «Si je commence à parler, Raouraoua ne sera plus en place.» Quel est ce secret que garde soigneusement Hannachi qui pourrait compromettre l'avenir du président de la FAF dans le football national ? Il est clair que ce sera l'atout majeur du boss des Kabyles, surtout qu'il bénéficie du soutien de toute une région où des pétitions ont été signées en sa faveur. Affaire à suivre.