Résumé de la 14e partie n Sofiane et Nadia passent leur dernier jour ensemble. Il a promis d'aller lui dire au revoir à l'aéroport le jour de son départ. Ils se sont quittés vers quatorze heures cette fois-ci. Elle sera en retard pour le déjeuner au complexe, mais tant pis : elle a voulu lui faire plaisir. — Je reste jusqu'à dix-sept heures, lui a-t-il dit. Ainsi, je pourrai te revoir! — tu y tiens tant ? A-t-elle demandé. — tu en doutes ? Elle n'a rien dit. Il a encore raté l'occasion de lui dire qu'il l'aime ! Mais demain, se dit-il, il n'hésitera pas… Il reste donc seul pendant deux heures, pensant à la jeune fille. Il se rappelle toutes ces heures passées avec elle, essayant de se rappeler ses propos. Elle lui a témoigné beaucoup de sympathie et d'amitié mais il n'a pas perçu, ni dans ses propos ni dans son comportement, de l'amour ! «M'aime-t-elle ?», se demande-t-il avec angoisse. Il sait que lui l'aime et ne peut déjà plus se passer d'elle. Mais elle ? Elle a promis de rester en contact avec lui, de lui écrire, de lui téléphoner… Elle a aussi acquiescé également quand il a parlé de passer les prochaines vacances avec elle. N'est-ce pas là, se demande-t-il avec angoisse, des preuves sinon des indices qu'elle tient à lui ? Elle aurait peut-être dit plus s'il lui avait déclaré son amour. Il regarde l'heure... Elle doit être sortie maintenant. Il se lève donc et va à sa rencontre. Il l'aperçoit de loin, mais il n'ose pas trop s'approcher de peur que sa mère, qui l'a remarqué une fois, ne le reconnaisse. Mais voilà la jeune fille qui se lève. Elle fait quelques pas. Un garçon l'aborde, mais elle ne lui répond pas. Il insiste. Sofiane bouillonne de rage, et s'il ne se retenait pas il serait allé vers lui et lui aurait plaqué son poing sur la figure. Mais le garçon finit par s'en aller. Nadia s'éloigne. Comme elle est hors de la vue de sa mère, il se précipite. — Nadia ! — toi ? dit-elle. Tu n'es pas encore parti ? — Je t'avais dit que je voulais te revoir ! Elle sourit. — Demain, dit-il, je t'attendrai à l'entrée de la plage ! — Oui, dit-elle. — Mets tes baskets ! — D'accord ! Elle s'en va ; il la suit... — Le garçon qui t'importunait tout à l'heure… — Je l'ai renvoyé ! (Elle sourit) Tu ne serais pas jaloux toi ? — Oui ! dit-il sans hésiter. Elle rit. — Allez, va ! Je ne discuterai avec personne. — Tu as intérêt, dit-il sur le ton de la plaisanterie. À demain ! — A demain ! (à suivre...)